Veillée du 29/10/06

La sorcière qui ne savait pas pleurer
par Luna
[21:50] 4 Fimbrethil > *fantôme, lanterne, détraqueur, oignons, marmite*
[21:50] 1Luna > ok, ok, ^^
[21:50] 1Luna > il fut un temps
[21:50] 5Loki_laCitrouille s'installe et ecoute l'avinée ^^
[21:50] 1Luna > un temps pas si eloigné que ça
[21:50] 1Luna > ^^
1 [21:51] Ckrock21 a quitté le chat. Quit: A bientôt
[21:51] 1Luna > une marmite
[21:51] 1Luna > mais cette marmite n'était pas une marmite ordinaire, non loin de là
[21:52] 1Luna > elle avait recu le don de la parole
[21:52] 1Luna > toutes les marmites ne peuvent se vanter d'avoir ce don
[21:53] 1Luna > les sorcières bruleraient encore sur le bucher sinon ^^
[21:53] 4Loki_laCitrouille > :'(
[21:53] 1Luna > bref, donc une marmite parlante
[21:54] 1Luna > mais ce n'est pas forcément le fait que cette marmite parle qui était le plus impressionant
[21:54] 1Luna > non, non
[21:54] 4Loki_laCitrouille > (quand meme)
[21:54] 1Luna > c'est plutot le fait qu cette marmite apparetebait à une sorcière pas banale
[21:54] 1Luna > ^^
[21:54] 1Luna > appartenait
[21:55] 1Luna > cette sorcière s'appelait la sorcière aux oignons
[21:56] 1Luna > elle s'appelait ainsi car depuis sa plus tendre enfance elle adorait eplucher les oignons et elle se vantait de par le monde de ne jamais pleurer
[21:56] 4Loki_laCitrouille > ^^
[21:56] 1Luna > non jamais cette femme n'avait versait une larme
[21:56] 1Luna > versé
[21:56] 1Luna > rrrooo ^^
[21:57] 1Luna > hors, c'est un peu ce qui faisait sa force
[21:57] 1Luna > or
[21:57] 4Loki_laCitrouille >
[21:57] 4 Fimbrethil >
[21:58] 1Luna > un jour, elle apprit par hasard par une de ses consoeurs
[21:59] 1Luna > que les larmes étaient une vertue
[21:59] 1Luna > et qu'elle ne savait pas ce que celle ci manquait
[21:59] 1Luna > elle partit donc avec une charette (il est difficile pour une sorcière de voyager leger)
[22:00] 1Luna > qui contenait son fameux chaudron, ainsi qu'une lanterne, plus un nombre incalculables de fioles
[22:00] 1Luna > (on ne sait jamais, des fois que ça pourrait servir)
[22:01] 1Luna > dans toutes ses fioles, plusieurs poisons, plusieurs filtres...
[22:01] 4Loki_laCitrouille >
[22:02] 1Luna > ho ! son chaudron lui avait bien conseillé de ne pas quitter sa demeure, que les larmes sont une bien mauvaises choses, que c'était là l'émanation du malheur, etc... ^^
[22:03] 1Luna > Mais qu'importait les conseils de ce chaudron enchanté qui n'était bon qu'a contenir ses potions
[22:04] 1Luna > elle lui ordonna de se taire et partit ainsi chargée de ses fardeaux
[22:04] 1Luna > elle marcha, marcha pendant des heures, sans apercevoir ame qui vive, et son chaudron de dire "tu vois, je t'avais bien dit"
[22:05] 1Luna > et elle de repondre" tais toi donc mauvais génie, et laisse moi tirer mes fardeaux
[22:05] 4Loki_laCitrouille > bien fait
[22:06] 1Luna > ^^
[22:06] 1Luna > chemin faisant, elle finit par arriver dans un bois très profond
[22:06] 1Luna > la nuit était très sombre
[22:07] 1Luna > elle pouvait apercevoir des ombres qui auraient fait fuir n'importe quel etre censé et doué de raison
[22:07] 1Luna > mais peu importait, elle avancait encore
[22:08] 1Luna > tirant ce fardeau, avec son chaudron que l'on pouvait entendre marmoner
[22:08] 1Luna > elle se saisit de sa lanterne pour y voir plus clair, elle était fatiguée aussi
[22:09] 1Luna > elle trouva donc une clairière et decida de passer sa nuit ici
[22:09] 1Luna > elle ramassa du bois et fit un feu
[22:09] 1Luna > les flammes étaient rassurantes
[22:10] 1Luna > elle posa sa marmite dessus afin de manger les queslues légumes qu'elle avait emporté (elle était vegetarienne cette sorcière)
[22:11] 4Loki_laCitrouille > (c'est bien)
[22:12] 1Luna > le chaudron aimait bien servir de contenant pour nourir la sorcière, cela lui donnait une impression de dominer l'essentiel chez cette faiseuse de sorts
[22:12] 1Luna > (c'est même très bien)
[22:12] 1Luna > ^^
[22:13] 1Luna > elle commença à manger, puis entendit une voix si paisible et si caverneuse qu'elle aurait fait trembler n'importe quel stoique
[22:14] 1Luna > elle cria "qui va là"
[22:14] 1Luna > mais aucun son ne sortit
1 [22:14] phracktale a rejoint le salon.
[22:14] 1Luna > Bonsoir phracktale ^^
[22:14] 4Loki_laCitrouille > bonsoir ^^
[22:14] 4 Fimbrethil > salutations
[22:14] 1phracktale > j'osais pas faire de bruit de peur d'interrompre
[22:15] 1phracktale > salut tout le monde
[22:15] 4Loki_laCitrouille > oui chut
[22:15] 1Luna > bon ben je continue alors
[22:15] 1Luna > ou donc en étais je?
[22:15] 1phracktale > à bonsoir phracktale
[22:15] 1Luna > Ha oui ! aucun son ne sortit
[22:15] 1Luna > elle sentit monter en elle une sorte de frisson
[22:16] 1Luna > Un fantome peut être se dit elle
[22:16] 1Luna > oui, ça ne peut être que cela
[22:16] 1Luna > alors elle interrogea son chaudron
[22:17] 1Luna > "que me conseilles tu, chaudron parlant"
[22:17] 1Luna > Celui ci de répondre" non, non, je me tais, je suis un chaudron de malheur etc etc..."
[22:18] 4Loki_laCitrouille > ^^
[22:18] 1Luna > La sorcière rentra dans une colère folle, une rage profonde (ben quoi l'est trop long mon conte? ^^ )
[22:20] 1Luna >
[22:20] 4Loki_laCitrouille > chut enfin xD
[22:20] 1Luna > mais la voix se remit à hurler de plus belle
[22:21] 1Luna > alors la sorcière cria une nouvelle fois, montre toi si tu l'oses fantome
[22:21] 1Luna > son detraqueur ne donne aucun echo à sa demande
[22:22] 1Luna > alors elle se leva, se dirigea vers sa charette et ses fardeaux
[22:22] 1Luna > regarda dans ses fioles
[22:22] 1Luna > sortie l'une d'elle
[22:22] 1Luna > t
[22:23] 1Luna > puis lanca sa mixture ainsi qu'une incantation etrange (dans un langage de sorcière probablement)
[22:25] 1Luna > alors, une ombre noire, une ombre des plus noires se manifesta, cette vision aurait fait pleurer n'importe qu'elle humain raisonnable
[22:25] 1Luna > mais non, cette sorcière ne savait pas le gout des larmes
[22:25] 1Luna > elle s'approcha du fantome, de cette ombre épaisse
[22:26] 1Luna > celui ci n'était pas ci impressionnant que ça en fait à la lumière de sa lanterne
[22:26] 1Luna > une ombre obscure qui s'eclaircit
[22:27] 1Luna > mais un vent se leva, un vent terrible et la lanterne s'éteignit, la sorcière n'vait plus que le brasier de son feu pour toute lumière et son chaudron parlant
[22:27] 1Luna > l'ombre prit toute la place et la sorcière n'osait regarder
[22:28] 4Loki_laCitrouille > -_-
[22:28] 5Loki_laCitrouille tremble
[22:28] 1Luna > le chaudron lui interdisait formelement de le faire d'ailleurs
[22:28] 1Luna > sous peine de se transformer en pierre
[22:28] 1Luna > une pierre si dure que seule une larme venant du fond de son être pourrait la faire revenir
[22:29] 2boulegue-la-creature-des-abyss > 4 (angoisse)
[22:29] 1Luna > Mais vous connaissez les sorcières et leur terrible curiosdité
[22:29] 4Loki_laCitrouille > vi
[22:29] 1Luna > elle sentait une chaleur épaisse l'envahir
[22:30] 1Luna > puis des bras si tendres qu'elle ne put s'empecher de lever les yeux pour regarder d'ou pouvait provenir tant de tiedeur
[22:30] 1Luna > alors elle regarda et
[22:30] 1Luna > elle devint dure comme une pierre
[22:31] 1Luna > on entend encore le cri de satisafaction de l'ombre qui s'enfuit
[22:31] 1Luna > Le chaudron était bien ennuyé
[22:31] 1Luna > vous pensez bien
[22:31] 1Luna > lui tout seul
[22:31] 4Loki_laCitrouille > ben oui
[22:31] 1Luna > avec une sorcière de pierre
[22:31] 1Luna > incapable de verser une larme
[22:32] 1Luna > alors, il décida de lui conter une histoire chaque jour
[22:32] 1Luna > chaque jour il conta
[22:33] 1Luna > la sorcière de pierre sentait monter en elle une étrange chose en elle pour son chaudron
[22:33] 1Luna > sept années s'ecoulèrent ainsi
[22:34] 1Luna > la sorcière tomba finalement follement amoureuse de son chaudron (chose que l'on avait jamais entendu dans toute l'histoire et meme la prehistoire des sorcières)
[22:34] 1Luna > c'est pour dire
[22:34] 4Loki_laCitrouille >
[22:35] 1Luna > Il arriva donc un jour où celle ci sentit dans son corps une chaleur vive
[22:35] 1Luna > puis une colère, qui laissa place au desespoir
[22:35] 1Luna > c'est alors qu'une larme perla le long de sa joue
[22:36] 1Luna > le charme fut rompu
[22:36] 1Luna > elle redevint de chair
[22:36] 1Luna > elle s'approcha de son chaudron
[22:36] 1Luna > mais l'ombre revint
[22:36] 1Luna > elle rentra donc dans son chaudron
[22:37] 4Loki_laCitrouille > ^^
1 [22:37] boulegue-la-creature-des-abyss s'appelle maintenant bou.
1 [22:38] bou s'appelle maintenant boul.
[22:38] 1Luna > et celui ci devint alors un magnifique guerrier, un prince surement mais pour une sorcière un prince, ce n'est pas bien raisonable
[22:38] 1Luna > disosns un guerrier
[22:38] 1Luna > fort et courageux
[22:38] 1Luna > ^^
[22:39] 1Luna > C'est alors que l'ombre entra en lui
[22:39] 4Loki_laCitrouille > ô^
[22:39] 1Luna > et une lumière jaillit (vous savez un peu comme dans le belle et la bette de walt disney mdr )
[22:39] 1Luna > bete
[22:40] 2boul > 4 (je vois)
[22:40] 4Loki_laCitrouille > ^^
[22:40] 1Luna > bref, une lumière jaillit
[22:41] 1Luna > et ils vecurent heureux pendant de nombreuses années, mais ils n'eurent pas d'enfants... trop occupés qu'ils étaient à batiffoler sur les chemin
[22:41] 4Loki_laCitrouille >
[22:41] 2boul > 4 lol
[22:41] 2Faxanadu >
[22:41] 1Luna > il en est ainsi quand notre part d'ombre nous penetre
[22:41] 2boul > 4 :p
[22:41] 2boul > 4 :p
[22:41] 5Loki_laCitrouille ecoute la moral
[22:41] 1Luna > ^^
[22:42] 1phracktale > quoi ? ils baisent jamais ?
[22:42] 1phracktale > flute alors
[22:42] 4Loki_laCitrouille >
[22:42] 1Luna > rrrrooo ben si ils font que ça mais nous sommes dans un temps pas si eloigné et les sorcières connaisse la pillule :p
[22:42] 4Loki_laCitrouille >
[22:43] 1Luna > bref
[22:43] 4Loki_laCitrouille > je peux dire bravo!?
[22:43] 4Loki_laCitrouille > ah non
[22:43] 4Loki_laCitrouille > ^^
[22:43] 1Luna > ben si ^^
[22:43] 4 Fimbrethil > bravo
[22:43] 1Luna > on va dire que si

Les etoiles de Samhain
par Loki
*araignée, rate, devidoir, beltegeuse, grassouillet et sitar*
[22:55] 2boul > 4 ouiii
[22:55] 2boul > 4 s'installe avec un bol de yeux de corbeaux
[22:55] 4Loki_laCitrouille > Assyez vous , prenez place
[22:56] 1Luna > merci
[22:56] 2boul > 4 sllurp
[22:56] 4Loki_laCitrouille > Prenez soin de regardez derriere vous, et installer vous confortablement
[22:56] 1phracktale > http://fr.wikipedia.org/wiki/B 39telgeuse_%28 39toile%29
[22:56] 5Luna s'asseoit pres de boulegue
[22:56] 4Loki_laCitrouille > Avez vous jamais regardez les etoiles en vous demandant ce qu'elles pouvaient etre?
[22:56] 2boul > 4 donne un oeil à Luna
[22:57] 5Luna remercie boulègue
[22:57] 4Loki_laCitrouille > non pas des astres comme certains hommes en blouse blanches veulent bien nous le faire croire
[22:57] 4Loki_laCitrouille > mais autre chose
[22:58] 4Loki_laCitrouille > Les etoiles sont beaucoup plus que cela
[22:58] 1Luna > oui, souvent meme
[22:58] 4Loki_laCitrouille > Il était une fois
1 [22:58] chienbattu a rejoint le salon.
[22:58] 4Loki_laCitrouille > une petite rate
[22:58] 4 Fimbrethil > (bonsoir)
[22:58] 2boul > 4 (bonsoir)
[22:59] 4Loki_laCitrouille > Il etait une fois une petite rate disais je (bonsoir chien battu)
[22:59] 1sidduh > (bonsoir)
1 [22:59] narf a rejoint le salon.
[22:59] 4Loki_laCitrouille > qui vivait entre deux planches de bois
[22:59] 2boul > 4 (bonsoir le narf)
[22:59] 4Loki_laCitrouille > dans une vielle maison
[22:59] 1sidduh > (bonsoir narf)
[22:59] 4Loki_laCitrouille >
[22:59] 4 Fimbrethil > (bonsoir narf)
[23:00] 4Loki_laCitrouille > La batisse etait abandonnée depuis lon,gtemps
[23:00] 4Loki_laCitrouille > la seule compagnie de cette petite rate etait une araignée noire comme la nuit
[23:00] 4Loki_laCitrouille > aussi grosse qu'un poing
[23:01] 4Loki_laCitrouille > Il était une fois le soir de Samhain, ou tout les esprits descendent sur terre
[23:01] 1Luna > ^^
[23:01] 4Loki_laCitrouille > C'est un de ses soirs que notre histoire commence
[23:01] 4Loki_laCitrouille > La grosse araignée avait mis son habit du dimanche.
[23:02] 4Loki_laCitrouille > Redingotte verte et bouton doré, pour accueillir les esprits du temps passé
[23:02] 4Loki_laCitrouille > A minuit, on frappa a la porte de la masure.
[23:03] 4Loki_laCitrouille > comme personne ne repondait, le frappeur fini par ouvrir la porte
1 [23:03] chienbattu a quitté le chat. Quit: A bientôt
[23:03] 4Loki_laCitrouille > Notre rate, qui s'etait cahé derrière un tabouret vetuste,
[23:03] 4Loki_laCitrouille > observait la scene en fretillant des moustaches
1 [23:04] venus a rejoint le salon.
[23:04] 1Luna > ^^
[23:04] 4Loki_laCitrouille > Devcant elle, se tenait un petit fantome grassouillet en drap de soirée
[23:04] 2boul > 4 (bonsoir ô vénus)
[23:04] 4Loki_laCitrouille > "Youhouhou Houuuu " s'exclama-t-il
[23:04] 4Loki_laCitrouille > "il ya Houuuu quelqu'un houuuuuuu"
[23:05] 4Loki_laCitrouille > nonchalemment, la grosse araignée descendit de son fil en faisant cliqueter ses boutons dorés
[23:05] 4Loki_laCitrouille > Trépignant sur le sol, elle gesticula de toutes ses pattes jusqu'au fantome
[23:06] 4Loki_laCitrouille > S'arretant devant lui, elle tira son chapeau tout vert et lui dit
[23:06] 4Loki_laCitrouille > "Bienvenue esprit des temps passés,
[23:06] 4Loki_laCitrouille > tes pas foulent a nouveau cette maison et tu y est le bienvenue!"
1 [23:07] phracktale a quitté le chat. Ping timeout
[23:07] 4Loki_laCitrouille > "N'aurai tu pas deux ou trois insectes sous ton drap pour ma pitance?"
[23:07] 4Loki_laCitrouille > Le fantome, interloqué, regarda l'araignée
[23:07] 4Loki_laCitrouille > et parti dans un grand rire tonitruant
[23:08] 4Loki_laCitrouille > Puis il se pencha vers l'araignée et fit...
[23:08] 4Loki_laCitrouille > "BOUUUUUUUH!!!"
[23:08] 4Loki_laCitrouille > L'araignée passa du noir au vert, puis du vert au blanc
[23:08] 4Loki_laCitrouille > se raidit
[23:08] 4Loki_laCitrouille > et tomba comme une crotte de lapin
[23:08] 4Loki_laCitrouille > paralysée
[23:09] 4Loki_laCitrouille > .
[23:09] 4Loki_laCitrouille > A l'autre bout de la piece, la petite rate qui n'avait pas perdu une miette du spectacle fretillait de plus belles de ses lon,gues moustaches
[23:09] 4Loki_laCitrouille > Devant la porte, le fantome se mit a rire de plus belle.
[23:10] 4Loki_laCitrouille > Puis, se retournant il appela quelqu'un.
[23:10] 4Loki_laCitrouille > Bientot, toute la maisonée fut remplie de fantome plus etranges les uns que les autres.
[23:12] 4Loki_laCitrouille > tous paralient et riaient fort, sans preter attention a la petite rate.
[23:12] 4Loki_laCitrouille > *parlaient
1 [23:12] phracktale a rejoint le salon.
[23:13] 4Loki_laCitrouille > La petite rate ecoutait sans rien comprendre
[23:14] 4Loki_laCitrouille > quand l'un deux, le fantome grassouillet qui avait tué de peur l'araignée fut appelé par un de ses compagnons
[23:14] 4Loki_laCitrouille > "Hey Betelgeuse! Va bientot falloir retourner en haut!
[23:15] 4Loki_laCitrouille > La nuit s'avance...."
[23:15] 4Loki_laCitrouille > La petite rate,
1 [23:15] boul a quitté le chat. Read error: Connection reset by peer
[23:15] 4Loki_laCitrouille > intriguée,
[23:15] 4Loki_laCitrouille > et piqué au vif par sa curiosité et tout ces phenomenes plus qu'inhabituels
[23:16] 4Loki_laCitrouille > attrapa un petit bout de bois et une des extremité du fil de la toile de la pauvre araignée
[23:16] 1Luna > :sniff
[23:16] 4Loki_laCitrouille > rapidement,
[23:17] 4Loki_laCitrouille > elle enroula le fil et se constitua un petit devidoir de fortune
1 [23:17] boul a rejoint le salon.
[23:17] 4Loki_laCitrouille > attachant l'un un bout du fil au pied du tabouret, elle sauta dans la poche du fantome grassouillet nommé Betelgeuse
[23:18] 1boul > (désolé)
[23:18] 4Loki_laCitrouille > sans que celui ci ne s'en apercoive
[23:18] 4Loki_laCitrouille > Les heures passerent
[23:18] 4Loki_laCitrouille > les fantomes ne voulaient plus partir, ils etaient bien sur terre.
[23:19] 4Loki_laCitrouille > Soudain, une musique lancinante se fit entendre dehors
[23:19] 4Loki_laCitrouille > "elles sont là!!" cria un des fantomes
[23:19] 1Luna > ^^
[23:19] 4Loki_laCitrouille > La porte s'ouvrit avec fracas.
[23:19] 4Loki_laCitrouille > La petite rate sorti son museau de la poche du fantome
[23:20] 4Loki_laCitrouille > et eu juste le temps d'apercevoir une cohorte de femmes debouler dans la piece
[23:20] 4Loki_laCitrouille > les sorcieres avaient debarqué!
[23:20] 1venus >
[23:20] 4Loki_laCitrouille > elles qui sont chargé d'effrayer les esprits, de les chasser une nouvelle fois du mon,de des vivants!
[23:20] 1boul > 4 :p
[23:20] 4Loki_laCitrouille > elles etaient armées de flutes, de sitars, d'accordeon de poche
[23:21] 4Loki_laCitrouille > et elles chantaient
[23:21] 1Luna > ^
[23:21] 1Luna > Ô
[23:21] 4Loki_laCitrouille > Les fantomes se plierent en deux
[23:21] 4Loki_laCitrouille > , toute cette manifestation de vie leur etaient insupportable
[23:21] 4Loki_laCitrouille > et les sorcieres n'ont pas peur de la mort
[23:22] 4Loki_laCitrouille > "arretez arretez!!" criaent ils
[23:22] 4Loki_laCitrouille > "Nous partons, mais arretez ca!!"
[23:22] 4Loki_laCitrouille > "Coin, tzim, fluuufluu" firent les sorcieres
[23:22] 1narf > coin!!
[23:22] 4Loki_laCitrouille > :d
[23:22] 4Loki_laCitrouille >
[23:22] 1Luna >
[23:23] 4Loki_laCitrouille > Et les fantomes s'envolerent par la fenetre
[23:23] 4Loki_laCitrouille > dans la poche du grassouillet, la petite rate voyait tut son fil se derouler a une vitesse folle
[23:24] 4Loki_laCitrouille > Lorsque tout ce branle bas de combat cessa, elle sortit a nouveau le museau de la poche.
[23:24] 4Loki_laCitrouille > A l'exterieur tout etait noir
[23:24] 4Loki_laCitrouille > et puis la, en bas
[23:24] 4Loki_laCitrouille > un point bleu lointain
[23:24] 4Loki_laCitrouille > dans la direction du fil de soie
[23:25] 4Loki_laCitrouille > La rate rentra dans la poche
1 [23:25] phracktale a quitté le chat. Ping timeout
[23:25] 4Loki_laCitrouille > elle sua un bon coup, reflechit loguement, se calma
[23:25] 4Loki_laCitrouille > Sorti de nouveau son museau, et se rendit compte que les fantomes etait la immobiles , comme morts
[23:26] 4Loki_laCitrouille > prenant son courage a quatre pattes
[23:26] 4Loki_laCitrouille > elle entreprit de se laisser glisser le long du fil.
[23:26] 4Loki_laCitrouille > Helas
[23:26] 4Loki_laCitrouille > le fil etait bien trop court pour retourner sur la terre, ce loitain point bleu
[23:27] 1venus > 3
[23:27] 4Loki_laCitrouille > Depuis tout ce temps maintenant
[23:27] 4Loki_laCitrouille > la haut sur l'etoile que l'on nomme Beletegeuse
[23:27] 4Loki_laCitrouille > vit une petite rate
[23:27] 4Loki_laCitrouille > au fond d'une poche
[23:28] 4Loki_laCitrouille > et les soirs de Samhain, quand les etoiles redescendent squr terre
[23:28] 4Loki_laCitrouille > la petite rate devenu fantome fait peur au araignée
[23:28] 4Loki_laCitrouille > et remonte avec les esprits la haut dans le ciel.
[23:28] 1Luna > ^^
[23:28] 4Loki_laCitrouille > et si vouis ne me croyez pas,
[23:29] 4Loki_laCitrouille > le prochain soir de Samhain regardez le ciel
[23:29] 4Loki_laCitrouille > vous ne verrez aucune etoile
[23:29] 1Luna > ok
[23:29] 1venus > 3
[23:29] 5Loki_laCitrouille vous tire son chapeau, l'histoire est finie
[23:29] 1Luna > bravo
[23:29] 5narf clap clap
[23:29] 1Luna > clap clap clap
[23:29] 1boul > 4 bravo
[23:29] 1venus > 3 applaudissements
[23:29] 4Loki_laCitrouille >
[23:30] 1Luna > *applause*
[23:30] 1boul > 4 jette des pattes de poulet
[23:30] 4Loki_laCitrouille > merci merci
[23:30] 1sidduh > clapclapclapclap (debout)
[23:30] 5Loki_laCitrouille rammasse les pattes
[23:30] 1Luna >
[23:30] 4Loki_laCitrouille > ^^
[23:30] 1venus > 3 encore, encore encore
[23:31] 4Loki_laCitrouille > :$ c'est un succes
[23:31] 4Loki_laCitrouille >
[23:31] 1Luna > ^^
[23:31] 1venus > 3
[23:31] 1boul > 4 wouaiiii
[23:31] 4 Fimbrethil > bravo
[23:31] 1sidduh > hourra hourra!!!

[23:40] 4Loki_laCitrouille> japonaise, citrouille, pedoncule, ortie, lascif(ve)
[23:40] 4Loki_laCitrouille> oups
[23:41] 1boul> 4 bien, alors j'ai dégoté le journal de bord de l'Orchéon, le hollandais volant de l'espace
[23:42] 5Loki_laCitrouille s'assoit sous son drap et ecoute
[23:42] 5Luna s'enroule dans sacape rouge sang
[23:44] 1boul> 4 au départ, l'antiquaire, un vritonnien, m'avait attiré avec la suave senteur des pastilles d'ortie sur son étal, je rentrais dans sa boutique, et du coin de l'oeil vit la plaquette holographique poussièreuse
[23:46] 1boul> 4 après moults négociations je l'eus pour une poignées de centons, et je me dépêchais de rentrer dans ma cabine pour la visualiser, j'étais d'autant impatient que j'avais remarqué le sigle de la flotte impériale, aujourd'hui disparue
[23:47] 1boul> 4 mon holoviseur de marque japonaise, ne voulait d'abord rien savoir, puis après quelques coups de poing savament donnés, les premières silhouettes se déssinèrent sur le sol
[23:49] 4Loki_laCitrouille> ^^
1 [23:49] Monsieur_Roux a rejoint le salon.
[23:49] 1boul> 4 je vis un homme imposant, sanglé dans l'uniforme des convoyeurs impérials, c'était le capitaine O' flaherty, la légende, me serait enfin révélé, le reste de l'histoire ne m'appartient plus, ce sont ces mots que je vais maintenant vous livrer
[23:49] 4Loki_laCitrouille> (bonsoir)
[23:50] 4Fimbrethil> (bonsoir!)
[23:50] 1sidduh> (bonsoir)
[23:50] 1boul> 4 bonsoir
[23:50] 1venus> (soir')
[23:50] 1Monsieur_Roux> (bon suaire)
[23:50] 1boul> 4 fit le capitaine, ou bon espace à vous
[23:52] 1boul> 4 ceci sera le dernier enregistrement de l'Orchéon : je suis le capitaine O'flaherty, un des derniers survivants de l'équipage et j'enregistre ses mots avant de disparaître dans la nuit eternelle et glacée de l'espace
[23:54] 1boul> 4 lors de notre escale sur Sirius B, le second de l'équipage, s'est éloigné de l'aire de chargement et voulant rapporter des gracilia pour son épouse, à marcher sur une micro citrouille sirusienne
[23:56] 1boul> 4 coupant le pédoncule sans s'en apercevoir, il libéra les spores mortelles et reintégrant son poste dans un état second, contamina l'équipage
[23:57] 1boul> 4 la maladie se propagea comme un feu de fôret, les premiers atteints furent pris d'une folie sauvage et commencèrent à se jeter sur leur camarades pour les dévorer
[23:57] 1Luna> (Doit s'eclipser et s'en excuse) douce nuit.
[23:58] 4Loki_laCitrouille> nuité bonne
1 [23:58] Luna a quitté le chat. Quit: A bientôt
[23:59] 1boul> 4 dans une sarabande lascive, le personnel féminin de bord contaminé, entraînait les hommes dans le silence des coursives pour les déchiquetter à mains nues, et se nourrir des entrailles fumantes
[00:01] 1boul> 4 les armes étaient inefficaces, les impériaux qui survécurent à la première vague, s'enfermèrent dans les cabines de concentration, mais même le métal épais ne pouvait arreter ces monstres, nous dûmes incinerer plusieurs parties du vaisseau, avant de trouver refuge sur la passerelle nord
[00:03] 1boul> 4 et bientôt les membres de l'équipage qui furent mordus se joignèrent à la sinistre légion et nous dûmes les décapiter
[00:04] 4Loki_laCitrouille>
[00:04] 1boul> 4 nous ne sommes plus que trois, ils ont trouvé un autre moyen pour propager la maladie, l'officier des transmissions à mis naïvement en lecture une plaquette holographique, et des ondes entrèrent dans son cerveau, il fut rapidement des leurs
[00:05] 1boul> 4 ,dieu, il ne reste que moi, j'entends le sas ceder, je.... bip fin de l'enregistrement
[00:06] 1boul> 4 oui, les plaquettes aussi contiennent la maladie, je me sens fievreux, je vais faire un tour au port, j'ai faim d'un coup
[00:07] 1boul> 4 fin
[00:07] 4Loki_laCitrouille> Bravo!!!
[00:07] 4Loki_laCitrouille>
[00:07] 4Fimbrethil> bravo
[00:07] 4Fimbrethil> !!!
[00:07] 1venus> applaudissements
4 "jete" : commande inconnue.
[00:08] 5Loki_laCitrouille jete des citrouilles
[00:08] 1boul> 4 merci
[00:08] 1boul> 4 non non aaaarrrrghhh
[00:08] 1sidduh> bravo bravo!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
[00:08] 1sidduh> clap clap
[00:08] 1venus> jette des araignées
[00:09] 4Loki_laCitrouille> ^^
[00:09] 1sidduh> Jette des roses (gare aux épines)
[00:09] 4Loki_laCitrouille> un titre?!!
[00:09] 4Loki_laCitrouille> mais tout le monde jete des trucs a la tronche ddu conteur ce soir!
[00:10] 1venus> c'est pas méchant c'est le principal
[00:10] 1boul> 4 chroniques saturniennes : l'orchéon dérivera toujours
[00:10] 5Monsieur_Roux jette un nain

[00:26] 4Fimbrethil> *flageolet, croustade, arbre, cacochyme, caverne*
[00:26] 1sidduh> prépotence
[00:26] 1boul> 4 mmh ?
[00:27] 4Loki_laCitrouille>
[00:27] 1sidduh> facile en vrai
[00:27] 1boul> 4 s'assoit sur ses tentactiles et connecte ses fibrilles captrices
1 [00:29] lysander051 a rejoint le salon.
[00:29] 1lysander051> venez sur mon tchat #cooltchat venez nombre
1 [00:29] lysander051 a quitté le salon.
[00:30] 1boul> 4 pub subliminale
[00:30] 1boul> 4 c'est comme ça qu'il faut faire fimb
[00:30] 4Loki_laCitrouille>
[00:30] 4Loki_laCitrouille>
[00:30] 4Fimbrethil>
[00:31] 5Loki_laCitrouille s'assoit et ecoute
1 [00:32] Monsieur_Roux a quitté le chat. Quit: A bientôt
[00:37] 4Fimbrethil> En cette nuit lugubre de Samhain, Lilith Le Floc' préposée aux cuisines de la petite épicerie florissante du père ramon, figure locale de la petite bourgade de Villefranche de Lauragais
[00:37] 4Loki_laCitrouille> ^^
[00:40] 1boul> 4 (tiens, j'connais)
[00:41] 4Fimbrethil> (désolée panne sèche)
[00:41] 4Loki_laCitrouille> donnez lui a boire
[00:42] 4Fimbrethil> se démenait entre casseroles, et autres ustensiles pour satisfaire les dernières commandes de la journée
[00:43] 1boul> 4 (pour l'inspiration : villefranche est à coté d'vignonet où les inquisiteurs furent massacrés par les cathares)
[00:43] 1venus> (bonne nuit les gens)
[00:43] 1boul> 4 (bonne nuit)
[00:43] 1sidduh> (bonne nuit)
[00:43] 4Loki_laCitrouille> nuité
1 [00:45] venus a quitté le chat. Quit: A bientôt
[00:45] 4Fimbrethil> Il était tard, elle n'avait pas voulu se résigner à rentrer chez elle, préférait s'épuiser à la tâche pour ne plus y penser...
[00:46] 4Fimbrethil> A sa lande, à son île, à son histoire.... Tout ce que cette fête pouvait éveiller en elle, et qu'ici chacun méprisait
[00:53] 4Fimbrethil> La vieille femme versa les flageolets dans l'eau bouillante, prit sa cuillère en bois...
[00:54] 4Fimbrethil> Quand elle perçut soudain le son du carillon
[00:55] 4Loki_laCitrouille> pouet!
[00:55] 4Loki_laCitrouille> (^^)
[00:57] 4Fimbrethil> "Quelqu'un à ct'heure?!"
[00:58] 4Fimbrethil> Intriguée, mais professionnelle, Lilith ouvrit la porte
[00:59] 4Fimbrethil> Une silhouette longiligne encapuchonnée sortit de l'ombre
[01:00] 4Fimbrethil> silencieuse, elle s'assit sur l'unique tabouret du magasin.
[01:01] 4Fimbrethil> Mme Le Floc' ignorait alors que son destin allait basculer
[01:02] 4Fimbrethil> " Que puis je faire pour vous monsieur, une croustade ravirait-il vos papilles?"
[01:03] 4Fimbrethil> L'étrange inconnu cacochyme ne répondit rien et restait inerte sur son siège de fortune
[01:05] 4Fimbrethil> Des secondes, des minutes, des heures à n'en plus finir sans dire un mot, ça Lilith bavarde de renom ne l'aurait supporté alors elle prit sur elle d'assommer l'importun de questions
[01:06] 4Fimbrethil> "Monsieur?"
[01:06] 4Fimbrethil> - Lilith je suis las...
[01:07] 4Fimbrethil> La vieille resta interloquée...
[01:08] 4Fimbrethil> - Las de te chercher et d'accomplir la besogne à ta place
[01:08] 4Fimbrethil> La vieille frémit
[01:08] 5Loki_laCitrouille fremit aussi
[01:09] 4Fimbrethil> - As-tu pensé une seule seconde aux conséquences de ton départ d'Ouessant?
[01:09] 4Fimbrethil> La vieille trembla
[01:10] 4Fimbrethil> - Sais-tu ce que je ressens, cela fait dix ans maintenant!
[01:10] 4Fimbrethil> La vieille détourna le regard
[01:11] 4Fimbrethil> - Tu étais la dernière de cette année là, tu devais me remplacer!
[01:12] 4Fimbrethil> Sais tu seulement ce que cela signifie de les mener à la Caverne?
[01:13] 4Fimbrethil> Les entendre gémir, prier, supplier?
[01:14] 4Loki_laCitrouille> oO
[01:16] 4Fimbrethil> Lilith Le Floch reprit son souffle, serra les poings...
[01:17] 4Fimbrethil> - Sais-tu qu'il n'y a pas de frontières aux légendes? sais-tu que je suis venu te chercher?
[01:18] 4Fimbrethil> La vieille haletante se mit à hurler :
1 [01:21] Fimbrethil a quitté le chat. Ping timeout
1 [01:21] Fimb\_ a rejoint le salon.
[01:22] 1Fimb\_> (désolée, déco)
[01:23] 5Loki_laCitrouille est aux abois
[01:24] 1Fimb\_> - Ici tout est différent! les arbres même révèlent l'écorce de la vie : les chênes ont laissé place aux platanes... Ces légendes n'ont pas vent ici!
[01:26] 1Fimb\_> - Voilà bien ton erreur Lilith Le Floch... si tu penses avoir pu fuir les légendes, tes croyances elles n'ont pas fui
[01:27] 1Fimb\_> Suis moi maintenant... n'es tu pas déjà satisfaite de tes dix ans de répit?
[01:28] 1Fimb\_> La vieille femme se retourna, jeta un coup d'oeil à sa cuisine, à la casserole qui prenait feu
[01:29] 4Loki_laCitrouille> :'(
[01:29] 1Fimb\_> revint du regard à l'inconnu...
[01:30] 1Fimb\_> mais il n'était plus... seule sa capeline gisait sur le tabouret
[01:30] 1Fimb\_> Elle se retourna encore et vit son propre cadavre sur le sol...
[01:32] 1Fimb\_> "j'aurais préféré une autre fin officielle, moi lilith Le Floch dernière morte officieuse de l'année en ouessant...
[01:34] 1Fimb\_> Accomplissons la besogne... nous autres "oberour ar maro"... allons cueillir les âmes finissantes en espérant que le prochain ne se prenne pas d'amour pour la cuisine toulousonnaine...
[01:34] 4Loki_laCitrouille> :'(
[01:34] 1boul> 4 (et pourquoi pas ?)
[01:35] 1Fimb\_> Ellle riait encore.... puis doucement .... s'éloigna ombre parmi les ombres de la nuit....
[01:35] 1Fimb\_> *toulousaine*
[01:35] 1Fimb\_> pardon pardon
[01:35] 1Fimb\_> fin
[01:35] 4Loki_laCitrouille> bravo
[01:35] 4Loki_laCitrouille> bravo
[01:35] 1boul> 4 bravo
[01:36] 1boul> 4 : best:
[01:36] 1Fimb\_> je suis navrée, j'ai eu du mal ce soir
[01:36] 4Loki_laCitrouille> l'ankou est parmi nous ^^
[01:36] 1boul> 4 l'ankou de
[01:36] 1boul> 4 toulouse, con !
[01:36] 1sidduh> :p bravo!!!!
[01:36] 4Loki_laCitrouille>
[01:37] 1Fimb\_> vous avez l'ankou à votre sauce dans le sud ou pas boul?
[01:37] 4Loki_laCitrouille> l'accouchement fut dur mais le bébé est beau
[01:37] 1sidduh> Merci à tous j'ai passé une super soirée
[01:37] 1boul> 4 plus ou moins
[01:37] 1sidduh> Bonne nuit
[01:37] 4Loki_laCitrouille> bonne nuit Sidduh
[01:37] 1boul> 4 bonne nuit
[01:37] 1Fimb\_> bonne nuit sidduh
[01:37] 4Loki_laCitrouille> (hep et le titre?)
[01:37] 1sidduh> ah oui?
[01:38] 5Loki_laCitrouille se cale sur son oreiller
[01:38] 4Loki_laCitrouille> ^^
[01:38] 1Fimb\_> ah oh
[01:38] 1Fimb\_> heu
[01:38] 1sidduh> sidduh garde le doigt appuyé sur le bouton de souris
[01:39] 4Loki_laCitrouille>
[01:39] 1Fimb\_> heu chais pas
[01:39] 1sidduh> crampe en cours
[01:39] 4Loki_laCitrouille> lynchez la
[01:39] 1boul> 4 lent coup salé
[01:39] 1Fimb\_> c'est pas mon soir lol
[01:40] 1boul> 4 l'ankou salé
[01:40] 1boul> 4 le cassoulet
[01:40] 5Loki_laCitrouille prepare le noeud
[01:40] 1Fimb\_> Le dernier cassoulet
[01:40] 4Loki_laCitrouille>
[01:40] 1Fimb\_> allez hop
[01:40] 1Fimb\_> lol
[01:40] 1boul> 4 dans la cassole !
[01:40] 1sidduh> relache, bonne nuit
[01:40] 4Loki_laCitrouille> nuité

La sorcière qui ne savait pas pleurer
par Luna
*fantôme, lanterne, détraqueur, oignons, marmite*

Il fut un temps, un temps pas si éloigné que ça, une marmite. Mais cette marmite n'était pas une marmite ordinaire, non loin de là : elle avait reçu le don de la parole. Toutes les marmites ne peuvent se vanter d'avoir ce don, les sorcières brûleraient encore sur le bûcher sinon. Bref, une marmite parlante donc, mais ce n'est pas forcément le fait que cette marmite parle qui était le plus impressionnant. Non, non. C'est plutôt le fait que cette marmite appartenait à une sorcière pas banale. Cette sorcière s'appelait « la sorcière aux oignons ». Elle s'appelait ainsi car depuis sa plus tendre enfance elle adorait éplucher les oignons et elle se vantait de par le monde de ne jamais pleurer. Non jamais cette femme n'avait versé une larme. Or, c'est un peu ce qui faisait sa force.

Un jour, elle apprit par hasard par une de ses consœurs que les larmes étaient une vertu, et qu'elle ne savait pas ce que celle-ci manquait. Elle partit donc avec une charrette (il est difficile pour une sorcière de voyager léger) qui contenait son fameux chaudron, ainsi qu'une lanterne, plus un nombre incalculables de fioles (on ne sait jamais, des fois que ça pourrait servir). Dans toutes ses fioles, plusieurs poisons, plusieurs philtres... Oh ! son chaudron lui avait bien conseillé de ne pas quitter sa demeure, que les larmes sont de bien mauvaises choses, que c'était là l'émanation du malheur, etc. Mais qu'importait les conseils de ce chaudron enchanté qui n'était bon qu'a contenir ses potions. Elle lui ordonna de se taire et partit ainsi chargée de ses fardeaux. Elle marcha, marcha pendant des heures, sans apercevoir âme qui vive, et son chaudron de dire : "tu vois, je t'avais bien dit", et elle de répondre" tais toi donc mauvais génie, et laisse moi tirer mes fardeaux ».

Chemin faisant, elle finit par arriver dans un bois très profond, la nuit était très sombre. elle pouvait apercevoir des ombres qui auraient fait fuir n'importe quel être censé et doué de raison. Mais peu importait, elle avançait encore, tirant ce fardeau, avec son chaudron que l'on pouvait entendre marmonner. Elle se saisit de sa lanterne pour y voir plus clair, elle était fatiguée aussi, elle trouva donc une clairière et décida de passer sa nuit ici. Elle ramassa du bois et fit un feu. Les flammes étaient rassurantes. Elle posa sa marmite dessus afin de manger les quelques légumes qu'elle avait emportés (elle était végétarienne cette sorcière). Le chaudron aimait bien servir de contenant pour nourrir la sorcière, cela lui donnait une impression de dominer l'essentiel chez cette faiseuse de sorts. Elle commença à manger, puis entendit une voix si paisible et si caverneuse qu'elle aurait fait trembler n'importe quel stoïque. Elle cria "qui va là", mais aucun son ne sortit. Elle sentit monter en elle une sorte de frisson.
« Un fantôme peut être ! » se dit elle, « oui, ça ne peut être que cela. »
Alors elle interrogea son chaudron :
« Que me conseilles tu, chaudron parlant ?
Celui ci de répondre :
- non, non, je me tais, je suis un chaudron de malheur etc. etc... »
La sorcière rentra dans une colère folle, une rage profonde mais la voix se remit à hurler de plus belle. Alors la sorcière cria une nouvelle fois :
« Montre toi si tu l'oses fantôme ! »

Son détraqueur ne donne aucun écho à sa demande. Alors elle se leva, se dirigea vers sa charrette et ses fardeaux, regarda dans ses fioles, sortit l'une d'elle puis lança sa mixture ainsi qu'une incantation étrange (dans un langage de sorcière probablement). alors, une ombre noire, une ombre des plus noires se manifesta, cette vision aurait fait pleurer n'importe qu'elle humain raisonnable. Mais non, cette sorcière ne savait pas le goût des larmes. Elle s'approcha du fantôme, de cette ombre épaisse. Celui-ci n'était pas ci impressionnant que ça en fait à la lumière de sa lanterne : une ombre obscure qui s'éclaircit. Mais un vent se leva, un vent terrible et la lanterne s'éteignit, la sorcière n'avait plus que le brasier de son feu pour toute lumière et son chaudron parlant. L'ombre prit toute la place et la sorcière n'osait regarder. Le chaudron lui interdisait formellement de le faire d'ailleurs, sous peine de se transformer en pierre, une pierre si dure que seule une larme venant du fond de son être pourrait la faire revenir. Mais vous connaissez les sorcières et leur terrible curiosité… Elle sentait une chaleur épaisse l'envahir, puis des bras si tendres qu'elle ne put s'empêcher de lever les yeux pour regarder d'ou pouvait provenir tant de tiédeur, alors elle regarda et elle devint dure comme une pierre. On entend encore le cri de satisfaction de l'ombre qui s'enfuit. Le chaudron était bien ennuyé, vous pensez bien, lui tout seul avec une sorcière de pierre incapable de verser une larme. Alors, il décida de lui conter une histoire chaque jour. Chaque jour il conta. La sorcière de pierre sentait monter en elle une étrange chose en elle pour son chaudron.

Sept années s'écoulèrent ainsi. La sorcière tomba finalement follement amoureuse de son chaudron (chose que l'on avait jamais entendu dans toute l'histoire et même la préhistoire des sorcières), c'est pour dire. Il arriva donc un jour où celle ci sentit dans son corps une chaleur vive, puis une colère, qui laissa place au désespoir. C'est alors qu'une larme perla le long de sa joue. Le charme fut rompu, elle redevint de chair. Elle s'approcha de son chaudron, mais l'ombre revint. Elle rentra donc dans son chaudron, et celui-ci devint alors un magnifique guerrier, un prince sûrement mais pour une sorcière un prince, ce n'est pas bien raisonnable. Disons un guerrier fort et courageux… C'est alors que l'ombre entra en lui, et une lumière jaillit… Et ils vécurent heureux pendant de nombreuses années, mais ils n'eurent pas d'enfants... trop occupés qu'ils étaient à batifoler sur les chemins. Il en est ainsi quand notre part d'ombre nous pénètre.

FIN

Les etoiles de Samhain
par Loki
*araignée, rate, devidoir, beltegeuse, grassouillet et sitar*

Asseyez vous, prenez place... Prenez soin de regarder derrière vous, et installez vous confortablement.
Avez-vous jamais regardé les étoiles en vous demandant ce qu'elles pouvaient être? Non pas des astres comme certains hommes en blouse blanches veulent bien nous le faire croire, mais autre chose. Les étoiles sont beaucoup plus que cela.

Il était une fois, une petite rate qui vivait entre deux planches de bois dans une vielle maison. La bâtisse était abandonnée depuis longtemps, et la seule compagnie de cette petite rate était une araignée, noire comme la nuit et aussi grosse qu'un poing
Il était une fois le soir de Samhain, où tout les esprits descendent sur terre.
C'est un de ses soirs que notre histoire commence.
La grosse araignée avait mis son habit du dimanche, redingotte verte et boutons dorés, pour accueillir les esprits du temps passé. A minuit, on frappa à la porte de la masure. Comme personne ne répondait, le frappeur fini par ouvrir la porte.
Notre rate, qui s'était cachée derrière un tabouret vétuste, observait la scène en frétillant des moustaches. Devant elle, se tenait un petit fantôme grassouillet en drap de soirée.
"Youhouhou Houuuu " s'exclama-t-il, "il y a Houuuu quelqu'un houuuuuuu ?"
Nonchalemment, la grosse araignée descendit de son fil en faisant cliqueter ses boutons dorés. Trépignant sur le sol, elle gesticula de toutes ses pattes jusqu'au fantôme. S'arretant devant lui, elle tira son chapeau tout vert et lui dit :
"Bienvenue esprit des temps passés, tes pas foulent à nouveau cette maison et tu y es le bienvenu! N'aurais tu pas deux ou trois insectes sous ton drap pour ma pitance?"
Le fantôme, interloqué, regarda l'araignée, et parti dans un grand rire tonitruant. Puis il se pencha vers l'araignée et fit :
"BOUUUUUUUH!!!"
L'araignée passa du noir au vert, puis du vert au blanc, se raidit, et tomba comme une crotte de lapin, paralysée.
A l'autre bout de la pièce, la petite rate qui n'avait pas perdu une miette du spectacle, frétillait de plus belles de ses longues moustaches. Devant la porte, le fantôme se mit à rire de plus belle. Puis, se retournant il appela quelqu'un.
Bientôt, toute la maisonée fut remplie de fantômes plus étranges les uns que les autres. Tous parlaient et riaient fort, sans prêter attention à la petite rate. La petite rate écoutait sans rien comprendre, quand l'un deux, le fantôme grassouillet qui avait tué de peur l'araignée, fut appelé par un de ses compagnons :
"Hey Betelgeuse! Va bientôt falloir retourner en haut! La nuit s'avance...."
La petite rate, intriguée, et piquée au vif par sa curiosité et tout ces phénomènes plus qu'inhabituels, attrapa un petit bout de bois et une des extremité du fil de la toile de la pauvre araignée. Rapidement, elle enroula le fil et se constitua un petit dévidoir de fortune. Attachant un des bouts du fil au pied du tabouret, elle sauta dans la poche du fantôme grassouillet nommé Betelgeuse, sans que celui ci ne s'en apercoive.
Les heures passèrent. Les fantômes ne voulaient plus partir, ils etaient bien sur terre. Soudain, une musique lancinante se fit entendre dehors.
"Elles sont là!!" cria un des fantômes.
La porte s'ouvrit avec fracas. La petite rate sorti son museau de la poche du fantôme, et eu juste le temps d'apercevoir une cohorte de femmes débouler dans la pièce. Les sorcieres avaient debarqué! Elles qui sont chargées d'effrayer les esprits, de les chasser une nouvelle fois du monde des vivants! Elles etaient armées de flûtes, de sitars, d'accordéon de poche
et elles chantaient.
Les fantomes se plièrent en deux. Toute cette manifestation de vie leur étaient insupportable, et les sorcières n'ont pas peur de la mort.
"Arrêtez, arrêtez!!" crièrent ils.
"Nous partons, mais arrêtez ca!!"
"Coin, tzim, fluuufluu" firent les sorcières.
Et les fantômes s'envolèrent par la fenêtre.
Dans la poche du grassouillet, la petite rate voyait tout son fil se dérouler à une vitesse folle.

Lorsque tout ce branle-bas de combat cessa, elle sortit à nouveau le museau de la poche. A l'exterieur tout était noir. Et puis là, en bas, un point bleu lointain, dans la direction du fil de soie. La rate rentra dans la poche. Elle sua un bon coup, réflechit longuement, se calma, sortit de nouveau son museau, et se rendit compte que les fantômes étaient là, immobiles, comme morts. Prenant son courage à quatre pattes, elle entreprit de se laisser glisser le long du fil. Helas, le fil était bien trop court pour retourner sur la terre, ce lointain point bleu.

Depuis tout ce temps maintenant, là-haut sur l'étoile que l'on nomme Beletegeuse, vit une petite rate au fond d'une poche. Et les soirs de Samhain, quand les étoiles redescendent sur terre, la petite rate devenue fantôme fait peur aux araignées, et remonte avec les esprits là-haut dans le ciel.
Et si vous ne me croyez pas, le prochain soir de Samhain regardez le ciel. Vous ne verrez aucune étoile.

Fin

"L'Orchéon dérivera toujours"
par Boulègue
*japonaise, citrouille, pedoncule, ortie, lascif"

Bien, alors j'ai dégoté le journal de bord de l'Orchéon, le hollandais volant de l'espace. Au départ, l'antiquaire, un vritonnien, m'avait attiré avec la suave senteur des pastilles d'ortie sur son étal, je rentrais dans sa boutique, et du coin de l'oeil vit la plaquette holographique poussièreuse.
Après moults négociations, je l'eus pour une poignées de centons, et je me dépêchais de rentrer dans ma cabine pour la visualiser, j'étais d'autant impatient que j'avais remarqué le sigle de la flotte impériale, aujourd'hui disparue.
Mon holoviseur, de marque japonaise, ne voulait d'abord rien savoir. Puis, après quelques coups de poing savament donnés, les premières silhouettes se dessinèrent sur le sol.
Je vis un homme imposant, sanglé dans l'uniforme des convoyeurs impériaux : C'était le capitaine O' flaherty, la légende, me serait enfin révélé. Le reste de l'histoire ne m'appartient plus, ce sont ses mots que je vais maintenant vous livrer.

"Bonsoir, fit le capitaine, ou bon espace à vous.
Ceci sera le dernier enregistrement de l'Orchéon. Je suis le capitaine O'flaherty, un des derniers survivants de l'équipage et j'enregistre ces mots avant de disparaître dans la nuit éternelle et glacée de l'espace.
Lors de notre escale sur Sirius B, le second de l'équipage, s'est éloigné de l'aire de chargement et voulant rapporter des gracilia pour son épouse, a marché sur une micro-citrouille sirusienne. Coupant le pédoncule sans s'en apercevoir, il libéra les spores mortels et réintégrant son poste dans un état second, contamina l'équipage.
La maladie se propagea comme un feu de forêt. Les premiers atteints furent pris d'une folie sauvage et commencèrent à se jeter sur leur camarades pour les dévorer. Dans une sarabande lascive, le personnel féminin de bord contaminé, entraînait les hommes dans le silence des coursives pour les déchiquetter à mains nues, et se nourrir de leurs entrailles fumantes.
Les armes étaient inefficaces, les impériaux qui survécurent à la première vague, s'enfermèrent dans les cabines de concentration, mais même le métal épais ne pouvait arrêter ces monstres. Nous dûmes incinérer plusieurs parties du vaisseau, avant de trouver refuge sur la passerelle nord, et bientôt les membres de l'équipage qui furent mordus se joignèrent à la sinistre légion et nous dûmes les décapiter.
Nous ne sommes plus que trois. Ils ont trouvé un autre moyen pour propager la maladie. L'officier des transmissions à mis naïvement en lecture une plaquette holographique, et des ondes entrèrent dans son cerveau, il fut rapidement des leurs.
Dieu, il ne reste que moi, j'entends le sas céder, je.... bip!"
Fin de l'enregistrement...

Oui, les plaquettes aussi contiennent la maladie. Je me sens fievreux, je vais faire un tour au port, j'ai faim d'un coup...

Fin

"Le dernier cassoulet"
par Fimbrethil
*flageolet, croustade, arbre, cacochyme, caverne*

En cette nuit lugubre de Samhain, Lilith Le Floc' préposée aux cuisines de la petite épicerie florissante du père Ramon, figure locale de la petite bourgade de Villefranche de Lauragais, se démenait entre casseroles, et autres ustensiles pour satisfaire les dernières commandes de la journée.
Il était tard, elle n'avait pas voulu se résigner à rentrer chez elle, et préférait s'épuiser à la tâche pour ne plus y penser...
A sa lande, à son île, à son histoire.... Tout ce que cette fête pouvait éveiller en elle, et qu'ici chacun méprisait.

La vieille femme versa les flageolets dans l'eau bouillante, prit sa cuillère en bois... Quand elle perçut soudain le son du carillon.
"Quelqu'un à c't'heure?!"
Intriguée, mais professionnelle, Lilith ouvrit la porte. Une silhouette longiligne, encapuchonnée, sortit de l'ombre. Silencieuse, elle s'assit sur l'unique tabouret du magasin. Mme Le Floc' ignorait alors que son destin allait basculer.
"Que puis-je faire pour vous monsieur, une croustade ravirait-il vos papilles?"
L'étrange inconnu cacochyme ne répondit rien et restait inerte sur son siège de fortune. Des secondes, des minutes, des heures à n'en plus finir sans dire un mot. Ca, Lilith, bavarde de renom, ne l'aurait supporté alors elle prit sur elle d'assommer l'importun de questions.
"Monsieur?"
- Lilith je suis las...
La vieille resta interloquée...
- Las de te chercher et d'accomplir la besogne à ta place.
La vieille frémit.
- As-tu pensé une seule seconde aux conséquences de ton départ d'Ouessant?
La vieille trembla.
- Sais-tu ce que je ressens, cela fait dix ans maintenant!
La vieille détourna le regard.
- Tu étais la dernière de cette année là, tu devais me remplacer! Sais tu seulement ce que cela signifie de les mener à la Caverne? Les entendre gémir, prier, supplier?
Lilith Le Floch reprit son souffle, serra les poings...
- Sais-tu qu'il n'y a pas de frontières aux légendes? Sais-tu que je suis venu te chercher?
La vieille haletante se mit à hurler :
- Ici tout est différent! Les arbres même révèlent l'écorce de la vie : les chênes ont laissé place aux platanes... Ces légendes n'ont pas vent ici!
- Voilà bien ton erreur Lilith Le Floch... Si tu penses avoir pu fuir les légendes, tes croyances elles n'ont pas fuit. Suis moi maintenant... N'es-tu pas déjà satisfaite de tes dix ans de répit?
La vieille femme se retourna, jeta un coup d'oeil à sa cuisine, à la casserole qui prenait feu, revint du regard à l'inconnu... Mais il n'était plus... Seule sa capeline gisait sur le tabouret. Elle se retourna encore et vit son propre cadavre sur le sol...
"J'aurais préféré une autre fin officielle, moi lilith Le Floch, dernière morte officieuse de l'année en Ouessant... Accomplissons la besogne... Nous autres, "oberour ar maro"... Allons cueillir les âmes finissantes en espérant que le prochain ne se prenne pas d'amour pour la cuisine toulousaine...

Elle riait encore, puis doucement, s'éloigna, ombre parmi les ombres de la nuit...

Fin

(ma correction)

Les étoiles de Samhain
par Loki
*araignée, rate, dévidoir, Bételgeuse, grassouillet et sitar*

Asseyez vous, prenez place... Prenez soin de regarder derrière vous, et installez vous confortablement. Avez-vous jamais regardé les étoiles en vous demandant ce qu'elles pouvaient être? Non pas des astres comme certains hommes en blouse blanche veulent bien nous le faire croire, mais autre chose. Les étoiles sont beaucoup plus que cela.

Il était une fois, une petite rate qui vivait entre deux planches de bois dans une vieille maison. La bâtisse était abandonnée depuis longtemps, et la seule compagnie de cette petite rate était une araignée, noire comme la nuit et aussi grosse qu'un poing. Il était une fois le soir de Samhain, où tout les esprits descendent sur terre. C'est un de ses soirs que notre histoire commence. La grosse araignée avait mis son habit du dimanche, redingote verte et boutons dorés, pour accueillir les esprits du temps passé. A minuit, on frappa à la porte de la masure. Comme personne ne répondait, le frappeur finit par ouvrir la porte.
Notre rate, qui s'était cachée derrière un tabouret vétuste, observait la scène en frétillant des moustaches. Devant elle, se tenait un petit fantôme grassouillet en drap de soirée.
"Youhouhou Houuuu " s'exclama-t-il, "il y a Houuuu quelqu'un houuuuuuu ?"
Nonchalamment, la grosse araignée descendit de son fil en faisant cliqueter ses boutons dorés. Trépignant sur le sol, elle gesticula de toutes ses pattes jusqu'au fantôme. S'arrêtant devant lui, elle tira son chapeau tout vert et lui dit :
"Bienvenue esprit des temps passés, tes pas foulent à nouveau cette maison et tu y es le bienvenu! N'aurais tu pas deux ou trois insectes sous ton drap pour ma pitance?"
Le fantôme, interloqué, regarda l'araignée, et parti dans un grand rire tonitruant. Puis il se pencha vers l'araignée et fit :
"BOUUUUUUUH!!!"
L'araignée passa du noir au vert, puis du vert au blanc, se raidit, et tomba comme une crotte de lapin, paralysée.
A l'autre bout de la pièce, la petite rate qui n'avait pas perdu une miette du spectacle, frétillait de plus belle de ses longues moustaches. Devant la porte, le fantôme se mit à rire de plus belle. Puis, se retournant il appela quelqu'un.
Bientôt, toute la maisonnée fut remplie de fantômes plus étranges les uns que les autres. Tous parlaient et riaient fort, sans prêter attention à la petite rate. La petite rate écoutait sans rien comprendre, quand l'un deux, le fantôme grassouillet qui avait tué de peur l'araignée, fut appelé par un de ses compagnons :
"Hey Betelgeuse! Va bientôt falloir retourner en haut! La nuit s'avance...."
La petite rate, intriguée, et piquée au vif par sa curiosité et tout ces phénomènes plus qu'inhabituels, attrapa un petit bout de bois et une des extrémité du fil de la toile de la pauvre araignée. Rapidement, elle enroula le fil et se constitua un petit dévidoir de fortune. Attachant un des bouts du fil au pied du tabouret, elle sauta dans la poche du fantôme grassouillet nommé Bételgeuse, sans que celui ci ne s'en aperçoive.
Les heures passèrent. Les fantômes ne voulaient plus partir, ils étaient bien sur terre. Soudain, une musique lancinante se fit entendre dehors.
"Elles sont là!" cria un des fantômes.
La porte s'ouvrit avec fracas. La petite rate sortit son museau de la poche du fantôme, et eut juste le temps d'apercevoir une cohorte de femmes débouler dans la pièce. Les sorcières avaient débarqué! Elles qui sont chargées d'effrayer les esprits, de les chasser une nouvelle fois du monde des vivants! Elles étaient armées de flûtes, de sitars, d'accordéons de poche
et elles chantaient.
Les fantômes se plièrent en deux. Toute cette manifestation de vie leur étaient insupportable, et les sorcières n'ont pas peur de la mort.
"Arrêtez, arrêtez!" crièrent ils.
"Nous partons, mais arrêtez ça!"
"Coin, tzim, fluuufluu" firent les sorcières.
Et les fantômes s'envolèrent par la fenêtre.
Dans la poche du grassouillet, la petite rate voyait tout son fil se dérouler à une vitesse folle.

Lorsque tout ce branle-bas de combat cessa, elle sortit à nouveau le museau de la poche. A l'extérieur tout était noir. Et puis là, en bas, un point bleu lointain, dans la direction du fil de soie. La rate rentra dans la poche. Elle sua un bon coup, réfléchit longuement, se calma, sortit de nouveau son museau, et se rendit compte que les fantômes étaient là, immobiles, comme morts. Prenant son courage à quatre pattes, elle entreprit de se laisser glisser le long du fil. Hélas, le fil était bien trop court pour retourner sur la terre, ce lointain point bleu.

Depuis tout ce temps maintenant, là-haut sur l'étoile que l'on nomme Bételgeuse, vit une petite rate au fond d'une poche. Et les soirs de Samhain, quand les étoiles redescendent sur terre, la petite rate devenue fantôme fait peur aux araignées, et remonte avec les esprits là-haut dans le ciel.
Et si vous ne me croyez pas, le prochain soir de Samhain regardez le ciel. Vous ne verrez aucune étoile.

FIN

(ma correction)

L'Orchéon dérivera toujours
par Boulègue
*japonaise, citrouille, pédoncule, ortie, lascif"

Bien, alors j'ai dégoté le journal de bord de l'Orchéon, le hollandais volant de l'espace. Au départ, l'antiquaire, un vritonnien, m'avait attiré avec la suave senteur des pastilles d'ortie sur son étal, je rentrais dans sa boutique, et du coin de l’œil vit la plaquette holographique poussiéreuse.
Après moult négociations, je l'eus pour une poignées de centons, et je me dépêchais de rentrer dans ma cabine pour la visualiser, j'étais d'autant impatient que j'avais remarqué le sigle de la flotte impériale, aujourd'hui disparue.
Mon holoviseur, de marque japonaise, ne voulait d'abord rien savoir. Puis, après quelques coups de poing savamment donnés, les premières silhouettes se dessinèrent sur le sol.
Je vis un homme imposant, sanglé dans l'uniforme des convoyeurs impériaux : c'était le capitaine O' Flaherty, la légende, me serait enfin révélé. Le reste de l'histoire ne m'appartient plus, ce sont ses mots que je vais maintenant vous livrer.

"Bonsoir, fit le capitaine, ou bon espace à vous.
Ceci sera le dernier enregistrement de l'Orchéon. Je suis le capitaine O'Flaherty, un des derniers survivants de l'équipage et j'enregistre ces mots avant de disparaître dans la nuit éternelle et glacée de l'espace.
Lors de notre escale sur Sirius B, le second de l'équipage, s'est éloigné de l'aire de chargement et voulant rapporter des gracilia pour son épouse, a marché sur une micro-citrouille sirusienne. Coupant le pédoncule sans s'en apercevoir, il libéra les spores mortels et réintégrant son poste dans un état second, contamina l'équipage.
La maladie se propagea comme un feu de forêt. Les premiers atteints furent pris d'une folie sauvage et commencèrent à se jeter sur leur camarades pour les dévorer. Dans une sarabande lascive, le personnel féminin de bord contaminé, entraînait les hommes dans le silence des coursives pour les déchiqueter à mains nues, et se nourrir de leurs entrailles fumantes.
Les armes étaient inefficaces, les impériaux qui survécurent à la première vague, s'enfermèrent dans les cabines de concentration, mais même le métal épais ne pouvait arrêter ces monstres. Nous dûmes incinérer plusieurs parties du vaisseau, avant de trouver refuge sur la passerelle nord, et bientôt les membres de l'équipage qui furent mordus se joignirent à la sinistre légion et nous dûmes les décapiter.
Nous ne sommes plus que trois. Ils ont trouvé un autre moyen pour propager la maladie. L'officier des transmissions à mis naïvement en lecture une plaquette holographique, et des ondes entrèrent dans son cerveau, il fut rapidement des leurs.
Dieu, il ne reste que moi, j'entends le sas céder, je.... bip!"
Fin de l'enregistrement...

Oui, les plaquettes aussi contiennent la maladie. Je me sens fiévreux, je vais faire un tour au port, j'ai faim d'un coup...

FIN

(ma correction)

Le dernier cassoulet
par Fimbrethil
*flageolet, croustade, arbre, cacochyme, caverne*

En cette nuit lugubre de Samhain, Lilith Le Floc' préposée aux cuisines de la petite épicerie florissante du père Ramon, figure locale de la petite bourgade de Villefranche de Lauragais, se démenait entre casseroles, et autres ustensiles pour satisfaire les dernières commandes de la journée. Il était tard, elle n'avait pas voulu se résigner à rentrer chez elle, et préférait s'épuiser à la tâche pour ne plus y penser...
A sa lande, à son île, à son histoire.... Tout ce que cette fête pouvait éveiller en elle, et qu'ici chacun méprisait.

La vieille femme versa les flageolets dans l'eau bouillante, prit sa cuillère en bois... Quand elle perçut soudain le son du carillon.
"Quelqu'un à c't'heure?!"
Intriguée, mais professionnelle, Lilith ouvrit la porte. Une silhouette longiligne, encapuchonnée, sortit de l'ombre. Silencieuse, elle s'assit sur l'unique tabouret du magasin. Mme Le Floc' ignorait alors que son destin allait basculer.
"Que puis-je faire pour vous monsieur, une croustade ravirait-il vos papilles?"
L'étrange inconnu cacochyme ne répondit rien et restait inerte sur son siège de fortune. Des secondes, des minutes, des heures à n'en plus finir sans dire un mot. Ca, Lilith, bavarde de renom, ne l'aurait supporté alors elle prit sur elle d'assommer l'importun de questions.
"Monsieur?
- Lilith je suis las...
La vieille resta interloquée...
- Las de te chercher et d'accomplir la besogne à ta place.
La vieille frémit.
- As-tu pensé une seule seconde aux conséquences de ton départ d'Ouessant?
La vieille trembla.
- Sais-tu ce que je ressens, cela fait dix ans maintenant!
La vieille détourna le regard.
- Tu étais la dernière de cette année là, tu devais me remplacer! Sais tu seulement ce que cela signifie de les mener à la Caverne? Les entendre gémir, prier, supplier?
Lilith Le Floch reprit son souffle, serra les poings...
- Sais-tu qu'il n'y a pas de frontières aux légendes? Sais-tu que je suis venu te chercher?
La vieille haletante se mit à hurler :
- Ici tout est différent! Les arbres même révèlent l'écorce de la vie : les chênes ont laissé place aux platanes... Ces légendes n'ont pas vent ici!
- Voilà bien ton erreur Lilith Le Floch... Si tu penses avoir pu fuir les légendes, tes croyances elles, n'ont pas fui. Suis moi maintenant... N'es-tu pas déjà satisfaite de tes dix ans de répit?
La vieille femme se retourna, jeta un coup d’œil à sa cuisine, à la casserole qui prenait feu, revint du regard à l'inconnu... Mais il n'était plus... Seule sa capeline gisait sur le tabouret. Elle se retourna encore et vit son propre cadavre sur le sol...
"J'aurais préféré une autre fin officielle, moi lilith Le Floch, dernière morte officieuse de l'année en Ouessant... Accomplissons la besogne... Nous autres, "oberour ar maro", allons cueillir les âmes finissantes… En espérant que le prochain ne se prenne pas d'amour pour la cuisine toulousaine...

Elle riait encore, puis doucement, s'éloigna, ombre parmi les ombres de la nuit...

FIN

En ligne.
et note pour loki : quelques bugs à rectifier dans "contes et conteurs"