Une nouvelle ère de conteurs |
| | Veillée du 25/03/07 | |
| | Auteur | Message |
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Fimbrethil Gardienne Bonzaï
Nombre de messages : 812 Age : 44 Profil : Bonsaï Date d'inscription : 06/12/2005
| Sujet: Veillée du 25/03/07 Dim 25 Mar - 23:17 | |
| Phil est heureux par Venus 21:41] 4 Fimbrethil > *orage, cuisinier, allergie, téléphone, philantrope* [21:41] 1Cys > valà [21:41] 1venus > je sais [21:41] 1venus > ok [21:42] 1venus > c'était le premier matin de printemps [21:44] 1venus > Mr Phil Antrope se leva du mauvais pied [21:44] 1venus > il commença part hurler après sa femme [21:45] 1venus > puis tappa dans le mur en signe de bonjour et parti travailler sans même un petit déjeuné [21:45] 1venus > rien, mais rien au monde, n'était pire pour Phil que le printemps [21:45] 1venus > il le haïssait [21:46] 1venus > le soleil, les fleurs, les enfants qui cris comme des dingue parce qu'il fait beau 1 [21:46] Zerb a rejoint le salon. [21:47] 4 Fimbrethil > (salutations Zerb) [21:47] 1venus > tout cela l'insupportait [21:47] 1Zerb > (bonsoir à tous) [21:47] 1venus > il détestait tout se qui fesait penser au printemps [21:47] 1venus > (soir') [21:48] 1venus > il arriva donc au travail plus tot que d'habitude [21:49] 1venus > phil était cuisinier de profession [21:50] 1venus > la cuisine où il travaillait n'avait ni fenêtre ni trou de lumière pouvant laisser entrer le soleil [21:51] 1venus > il y était bien dans sa cuisine, peu de gens l'aimait à cause de son coté brut et lugubre [21:52] 1venus > et c'était le seul endroit où on le laissait penser a l'automne et aux orage [21:53] 1venus > mais alors qu'il était profondement plongé dans la création d'une nouvelle recette, [21:53] 1venus > le téléphone sonna [21:54] 1venus > phil ne répondit pas tout de suite [21:54] 1venus > une fois... [21:54] 1venus > deux fois... [21:55] 1venus > trois fois... [21:55] 1venus > puis, il fini par décrocher [21:56] 1venus > "vous êtes viré" [21:56] 1venus > la voix de son patron lui résonna dans la tête [21:56] 1venus > viré ? mais pourquoi 1 [21:56] Melie a rejoint le salon. [21:56] 1venus > parce que [21:57] 4 Fimbrethil > (re Melie) 1 [21:57] Melie a quitté le chat. Quit: A bientôt [21:57] 1venus > il raccrocha et sorti [21:57] 1venus > il partit en courant [21:57] 1venus > loin [21:57] 1venus > très loin [21:58] 1venus > sans ça cuisine, il n'avait plus de lieu ou haïre le monde la joie et le printemps [21:59] 1venus > il fini par arriver dans une forêt [22:00] 1venus > bien noir, ou le soleil n'arrivait pas à passer tant les arbres, les ronces et les fougères étaient grand [22:01] 1venus > il s'écorcha les bras les jambes, mais il ne s'arrêta pas tant que la forêt ne l'y obligea pas [22:02] 1venus > au bout d'un moment il était complètement emmelé [22:02] 1venus > dans les ronces et les lianes [22:03] 1venus > mais il était fou, il hurlait à la mort, et des pustules géantes lui sortir de la peau, il était allergique au pollen [22:04] 1venus > lorsqu'il ne ressembla plus a rien [22:05] 1venus > des dizaines de monstres à peu près identique à lui [22:05] 1venus > sortir de sous les fougères [22:05] 1venus > ils le détachèrent [22:06] 1venus > et lui expliquèrent se qu'ils allaient faire [22:07] 1venus > ils étaient tous de ceux qui déteste le printemps [22:07] 1venus > et tous ensemble ils avaient décidé qu'il ne devait plus y avoir de printemps [22:08] 1venus > c'est ainsi qu'ils se mirent en marche vers le monde extérieur 1 [22:09] Zerb a quitté le chat. Quit: A bientôt [22:09] 1venus > au début, phil pensait qu'ils n'étaient qu'une centaine 1 [22:09] Zerb a rejoint le salon. [22:10] 1venus > mais ce sont des milliers de monstres allergiques et lacéré par les épines de ronces [22:10] 1venus > qui sortir de la forêt [22:10] 1venus > ravagèrent, les fleurs, les prairies [22:11] 1venus > firent taitre les enfants [22:11] 1venus > et hurlairent tellement fort qu'un immense orage éclata [22:12] 1venus > des tornades balayèrent tous sur leurs passages [22:12] 1venus > et le printemps s'enfuit [22:12] 1venus > phil était enfin heureux [22:13] 1venus > comme tout ces gens qui avaient hurlé avec lui [22:13] 1venus > depuis il n'y a plus de soleil au printemps, et phil est un homme paisible [22:13] 1venus > fin
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| | | Fimbrethil Gardienne Bonzaï
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| Sujet: Re: Veillée du 25/03/07 Dim 25 Mar - 23:49 | |
| musicofolies total war par Boulègue [22:28] 1venus > paroxysme, écoutille, marseillais, sang, et morveux [22:28] 1saturnien > 4 oki donc [22:30] 1saturnien > 4 cette histoire que je vais vous narrer présentement, a pour décors la ville de Flucttia, la quatrièeme métropole planétaire située sous l'ombre des anneaux sud de l'hémisphère bas saturnien [22:33] 1saturnien > 4 Il y a 12500 ans environ (années terrestres) Les gamahucheurs s'opposaient politiquement aux glicodiniens, cette basse caste qui n'as de connaissances musicales qu'équivalentes au pet d'un Banta [22:34] 1saturnien > 4 La crise atteint son paroxysme lors de l'élection de Glido le 15 ième, empereur sans goûts et sans complexes, qui fit abattre tous les joueurs de trompelune en place publique lors du sacrement 1 [22:35] batekmila a rejoint le salon. [22:36] 1saturnien > 4 Les Gamahucheurs en eurent l'ut coupé, et la guerre civile commença avec son lot de trahisons, de fratricides, de larmes, de sang, et de fausses notes [22:36] 4 Fimbrethil > (salut batekmila) [22:38] 1venus > (lu' batekmila) [22:38] 1saturnien > 4 Ils, se réfugièrent dans les catacombes de gurtz et ourdirent un complot, achetèrent une armée d'instruments meurtriers aux musicomutants de vénus, et créèrent la première armée libre polysymphonique 1 [22:39] pluie a quitté le chat. Read error: Connection reset by peer [22:41] 1saturnien > 4 ils construirent LE TAMBOURIN appareil volant et meurtrier d'1 km de circonférence pouvant faire sortir 15000 saxofusilleurs par les écoutilles, et 10000 bassons à percussions marmoréennes par des trous de souffleurs [22:42] 1venus > :effraye: [22:44] 1saturnien > 4 le commandant de cet appareil un morveux de compositeur agé de seulement 148 ans, donc pré-pubère, connaissait sa partition du bout des tentactiles, il amena l'appareil au dessus du sénacle Gliconidien, et joua la marche des muffles courts en mi trémol avec un solo de guitarsouflante à concussion 1 [22:46] gerard a rejoint le salon. [22:47] 1saturnien > 4 Les murs du batiment fondirent rapidement et les sénateurs présents se mirent a en bégayer avec l'accent marseillais, du jamais vu, leur cerveau diple se transforma en fond de verre de ricard et ils agonisèrent à grand coups de "peuchère !" [22:47] 1gerard > bonsoir [22:47] 4 Fimbrethil > (salutations gerard) [22:47] 1franzowsky > quelle horreur [22:47] 1gerard > 6 bonsoir Fimbrethil 1 [22:47] batekmila a quitté le chat. Quit: A bientôt [22:48] 1venus > (soir') 1 [22:48] batekmila a rejoint le salon. [22:48] 1gerard > 6 bonsoir venus [22:49] 1Fregius > *se marre comme un gland* [22:49] 1gerard > 6 qui se déchêne [22:49] 4 Fimbrethil > Pour les arrivants, j'ai posté le début du conte de boulègue sur la bibliothèque : https://bouche-des-mots.1fr1.net/L-Entracte-c2/La-Tour-Bibliotheque-f3/A-corriger-Veillee-du-25-03-07-p2975.htm#2975 [22:50] 1franzowsky > (quel admin!) [22:50] 1gerard > 6 boulègue ? bibliothèque ? [22:50] 1saturnien > 4 le sang n'en finit pas de couler par les trompes auditives, quand ils joua la complante de zezette à la guinguette du bord de la schmurne : la ville entière se mit à flonflonner dans les rues et les habitants s'entrocopularisèrent les uns et les autres sans distinctions ,en virevoltant commes des sagouins [22:50] 1saturnien > 4 (mmrff manque des lettres [22:51] 1gerard > 6 bonne soirée [22:51] 1gerard > 6 au revoir 1 [22:52] gerard a quitté le salon. [22:53] 1saturnien > 4 la guerre civile s'enbrutalisa quand l'empereur riposta avec son régiment de gougnafiers fluttivores qui se mirent à beugler en choeur la symphonie boutonneuse de kint a version alternative, ce fut alors LE TAMBOURIN qui se mit à vibrer et à éclater comme un ballon de baudruche. [22:53] 1saturnien > 4 1 partout [22:54] 1franzowsky > si tu m'aaassssassssinne [22:55] 1venus > poum poum...touché [22:56] 1saturnien > 4 la guerre se finit quand plus aucuns instruments de musiques ne furent utilisables, alors les hommes chantent, les femmes pleurent, et les gosses pèlent, et tous en choeur ils périrent en s'autopétant les badiguoinces. [22:56] 1saturnien > 4 fin | |
| | | Fimbrethil Gardienne Bonzaï
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| Sujet: Re: Veillée du 25/03/07 Lun 26 Mar - 0:58 | |
| à la porte du pantin le chaperon voit rouge par franzowsky et batekmila *paralépipède, croustade, reproduction, turbine, noisette* 23:14] 1franzowsky > étudiant, il se lève le matin [23:14] 1Fregius > :p [23:14] 1venus > mais fregius, en plus d'être gentil tu es intelligent ?!! [23:14] 1venus > :effraye: [23:14] 1franzowsky > certaines fois du moins, il baille, se sent sous les bras, [23:14] 1batekmila > 3 ah je crois qu'il a commençé [23:14] 1franzowsky > à cette heure là c'est au crous qu'il mangera une croustade d'épinard et un soda [23:14] 1saturnien > 4 oups [23:14] 1franzowsky > et après peut-être au stade il ira [23:14] 1franzowsky > son propre mode de reproduction qui le turlupine [23:14] 1franzowsky > même si parallèpipède il n'est point [23:15] 1franzowsky > sa pine le propulse vers d'étrange lendemain [23:15] 1franzowsky > comme une turbine [23:15] 1franzowsky > le 7° ciel n'est pas loin 1 [23:16] Melie a rejoint le salon. [23:16] 1franzowsky > voilà 1 [23:16] Fregius a quitté le chat. Quit: A bientôt [23:16] 1saturnien > 4 bravo, on versifie ! [23:17] 4 Fimbrethil > au tour de batekmila =) [23:17] 1franzowsky > entre le crous et le stade il commande un noisette au bar du coin [23:17] 1venus > ça c'est du duo [23:18] 1batekmila > 3 pourtant, c'est en rêvant à d'autres jours [23:18] 1batekmila > 3 que le soleil lui fait la cour [23:18] 1batekmila > 3 sa geule noircit par cette folie [23:19] 1batekmila > 3 de partir ce vendredi [23:20] 1batekmila > 3 sa belle valise sous son bras gauche [23:20] 1batekmila > 3 il fait trois courses chez Ed [23:20] 1batekmila > 3 achetant saucisson beurre et paté [23:21] 1batekmila > 3 un vrai p^it air de gavroche [23:21] 1batekmila > 3 ... [23:22] 1batekmila > 3 (c'est à toi voleur de mot) [23:24] 1franzowsky > il était une foi un petit chaperon de banlieue rouge qui habitait Pantin [23:24] 1franzowsky > dans son immeuble sur le même palier une porte plus loin, [23:24] 1franzowsky > la famille Pinocchio était de ses voisins. [23:24] 1franzowsky > un matin alors qu'elle s'en allait un galette à la main [23:24] 1franzowsky > un loulou du quartier lui dit [23:24] 1franzowsky > 'salut tu vas bien? où vas-tu sur ce chemin?' [23:24] 1franzowsky > je vais chez 'mère-grand' replica-t-elle en verlan [23:24] 1franzowsky > Là le loulou l'arrête [23:25] 1franzowsky > 'j'te rappel ah que t'es dans un conte pour enfant [23:25] 1franzowsky > et ce qui par il était une foi commence 1 [23:26] Melie a quitté le chat. Quit: A bientôt [23:26] 1franzowsky > ne peut se dire qu'en bon céfran [23:26] 1franzowsky > car cela se passe il y a bien longtemps [23:27] 1franzowsky > c'est çà, [23:27] 1franzowsky > et pourquoi pas dans une lointaine galaxie [23:27] 1franzowsky > avec un air farouche elle lui répondit [23:28] 1franzowsky > si t'es pas content [23:28] 1franzowsky > rentre chez toi [23:28] 1franzowsky > et reste s'y [23:28] 1franzowsky > Fin | |
| | | Fimbrethil Gardienne Bonzaï
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| Sujet: Re: Veillée du 25/03/07 Lun 26 Mar - 2:22 | |
| sciemment je menuise en dormant par Franzowsky, Fimbrethil et Boulègue
*grincements, port, fil, trappe, élection, friperie, écritures, pate à fixe scènes et moulures* [00:08] 1franzowsky > le bruit revenait lentement à ses oreilles [00:09] 1franzowsky > peu à peu son esprit émergeait des vapeurs narcotiques [00:11] 1franzowsky > qui l'avait collé aux murs comme de la pate à fixe [00:11] 1franzowsky > (je respire je me détend, j'éloigne mes mains du clavier [00:11] 4Fimbrethil > mdr [00:15] 4Fimbrethil > ! [00:16] 4Fimbrethil > Ejecté par la peau du cou par delà la trappe [0[00:18] 4Fimbrethil > Il peinait à se maintenir debout pris dans les remous de l'océan 0:19] 4Fimbrethil > La cale convie mutins et rats à la même enseigne [00:19] 4Fimbrethil > . [00:20] 4Fimbrethil > (au suivant! [00:21] 1 saturnien > 4 le capitaine s'insurge contre ces procédés malhonnètes, l'arrivée au port se doit d'être digne [00:23] 1 saturnien > 4 ce n'est pas parce que l'on connît les saintes écritures par coeur que l'on puisse s'autoriser à sniffer un autre opium que celui du peuple [00:24] 1 saturnien > 4 il devait dégorger sa misère jusqu'au geôles à terre, d'ici là, gemisse que veux-tu il ne l'entendrait point [00:25] 1franzowsky > en ces période d'élection sur les docs et les navires municipaux, tout se devait d'être lisse et sans bavures [00:26] 1franzowsky > et la racaille à fond de cale [00:29] 4Fimbrethil > devait disparaître... [00:30] 4Fimbrethil > Le temps était capricieux, l'océan furieux et l'équipage nauséeux [00:31] 4Fimbrethil > Et les grincements dangereux de... [00:31] 4Fimbrethil > . [00:32] 1 saturnien > 4 la base du mat central où la scie égoïne, encore plantée par le fou furieux, faisait osciller d'avant en arrière à chaque coups de vent [00:34] 1 saturnien > 4 Il se disait menuisier, et à la première tempête chargé comme une mule, de produits illicites fumables dans le cornet, il mit son talent pendant son tour de quart à essayé ses outils sur toutes les parties essentielles du navire. [00:34] 1 saturnien > 4 ... [00:35] 1franzowsky > pourtant on l'aurait presque excusé, seul l'emploi de ces produits lui permettait de rési résister au mal de mer [00:37] 1franzowsky > cependant il ignorait tout des effets secondaires délirant et n'en gardait par dessus le marché aucun souvenir [00:38] 1franzowsky > et cela ne lui parut jamais une étrange coincidence de retrouver le navire en si mauvaise état les lendemain de gros temps où il devait recourir à ses médecines
[00:42] 1 Fimbrethil > Il avait perdu le fil [00:42] 1 Fimbrethil > Panique à bord! Iceberg droit devant! avait il halluciné [00:43] 1 Fimbrethil > Et c'est ainsi que notre roi du monde avait rejoint les parasites d'en dessous [00:43] 1 Fimbrethil > ... [00:46] 1saturnien > 4 il aviat révé d'être maître menuisier, mais il avait sombré, il ne lui restait plus qu'a se faire oublier, et ouvrir une friperie à son arrivée à macaraïbo [00:46] 1saturnien > 4 pourtant le destin scynique lui reservait autre chose [00:46] 1saturnien > 4 ... [00:50] 1franzowsky > rentré au port, [00:52] 1franzowsky > l'équipage pris connaissance des suffrages, l'opposition radicale avait fait une percée incroyable sur la scène politique [00:52] 1franzowsky > aussi lui qui avait été jeté à fond de calle en raison de son sabotage démentiel fut rapidement libèré et acclamé en héros [00:53] 1franzowsky > il avait évidemment voulu par son geste condamner les activités mépriseable du bateau où il servait depuis trop longtemps [00:54] 1 Fimbrethil > fin? [00:54] 1franzowsky > la hiérarchie tentait en vain de droguer les plus réticents de l'équipage pour annihiler leur morale patriote et humaniste [00:54] 1 Fimbrethil > oops [00:55] 1franzowsky > mais cette vertue était chez lui si forte qu'aucune chimie perfide n'y était parvenue [00:55] 1franzowsky > ... [00:55] 1 Fimbrethil > fin? [00:56] 1franzowsky > (on y est presque!) [00:57] 1 Fimbrethil > pas fin alors? [00:57] 1saturnien > 4 gros [00:57] 1 Fimbrethil > :s [00:58] 1 Fimbrethil > jdois continuer alors? [00:59] 1saturnien > 4 oui fini si tu veux [00:59] 1 Fimbrethil > on va faire une morale [01:00] 1 Fimbrethil > La morale de cette histoire, c'est qu'il faut regnifler à bon escient,.... [01:00] 1 Fimbrethil > ... [01:00] 1franzowsky > le menusier devint alors un symbole de la révolution en marche sur terre comme sur mer [01:02] 1franzowsky > on lui confia un poste d'adjoint taciturne et il put continuer à scier de nombreuse choses à ces heures égarées et on finissait toujours par trouver à la fin qu'elles étaient réac et petit bourgeois [01:03] 1franzowsky > et qu'il inaugurait ainsi à chaque fois l'avant garde de l'engagement progressiste [01:04] 1franzowsky > aujourd'hui encore, sur des docs qui portent son nom, on peut voir la statue du menuisier sciant dans la tempête le mat de son navire [01:05] 1saturnien > 4 ! [01:05] 1saturnien > 4 il laissa un poême à la postérité : [01:05] 1saturnien > 4 quand le navire [01:05] 1saturnien > 4 chavire [01:05] 1saturnien > 4 que les drisses [01:05] 1saturnien > 4 glissent [01:06] 1saturnien > 4 mon canabis [01:06] 1saturnien > 4 me trisse [01:06] 1saturnien > 4 et ma scie égoïne [01:06] 1saturnien > 4 est mon héroïne [01:06] 1saturnien > 4 c'est au port [01:06] 1saturnien > 4 qu'on est d'accord [01:06] 1saturnien > 4 la fumette [01:06] 1saturnien > 4 ne rend pas bête [01:06] 1saturnien > 4 ... [01:06] 1saturnien > 4 fin | |
| | | Fimbrethil Gardienne Bonzaï
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| Sujet: Re: Veillée du 25/03/07 Mer 28 Mar - 16:48 | |
| Phil est heureux par Venus
*orage, cuisinier, allergie, téléphone, philanthrope*
C'était le premier matin de printemps. Mr Phil Anthrope se leva du mauvais pied. Il commença par hurler après sa femme, puis tapa dans le mur en signe de bonjour et partit travailler sans même un petit-déjeuner. Rien, mais rien au monde, n'était pire pour Phil que le printemps, il le haïssait. Le soleil, les fleurs, les enfants qui criaient comme des dingues parce qu'il faisait beau, tout cela l'insupportait. Il détestait tout ce qui faisait penser au printemps. Il arriva donc au travail plus tôt que d'habitude. Phil était cuisinier de profession. La cuisine où il travaillait n'avait ni fenêtre ni trou de lumière pouvant laisser entrer le soleil. Il y était bien dans sa cuisine que peu de gens aimait à cause de son côté brut et lugubre, car c'était le seul endroit où on le laissait penser à l'automne et ses orages. Mais alors qu'il était profondément plongé dans la création d'une nouvelle recette, le téléphone sonna. Phil ne répondit pas tout de suite. Une fois... Deux fois... Trois fois... Puis, il finit par décrocher : « Vous êtes viré ! »
La voix de son patron lui résonna dans la tête. Viré ? mais pourquoi ?! Il raccrocha, sortit et partit en courant, loin, très loin… Sans sa cuisine, il n'avait plus de lieu ou haïr le monde, la joie et le printemps. Il finit par arriver dans une forêt bien noire, où le soleil n'arrivait pas à passer tant les arbres, les ronces et les fougères étaient grandes. Il s'écorchait les bras, les jambes, mais il ne s'arrêta pas tant que la forêt ne l'y obligeât pas. Au bout d'un moment il était complètement emmêlé dans les ronces et les lianes. Mais il était fou, il hurlait à la mort, et des pustules géantes lui sortirent de la peau. Il était allergique au pollen ! Lorsqu'il ne ressembla plus à rien, des dizaines de monstres à peu près identiques sortirent de sous les fougères. Ils le détachèrent et lui expliquèrent ce qu'ils allaient faire. Ils étaient tous de ceux qui déteste le printemps ! Et tous ensemble, ils avaient décidé qu'il ne devait plus y avoir de printemps ! C'est ainsi qu'ils se mirent en marche vers le monde extérieur.
Au début, Phil pensait qu'ils n'étaient qu'une centaine. Mais ce sont des milliers de monstres allergiques et lacérés par les épines de ronces qui sortirent de la forêt, ravagèrent les fleurs et les prairies, firent taire les enfants, et hurlèrent tellement fort qu'un immense orage éclata. Des tornades balayèrent tous sur leur passage, et le printemps s'enfuit. Phil était enfin heureux, comme tout ces gens qui avaient hurlé avec lui. Depuis il n'y a plus de soleil au printemps, et Phil est un homme paisible.
FIN | |
| | | Fimbrethil Gardienne Bonzaï
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| Sujet: Re: Veillée du 25/03/07 Mer 28 Mar - 17:05 | |
| Musicofolies total war par Boulègue
*paroxysme, écoutille, marseillais, sang, et morveux*
Cette histoire que je vais vous narrer présentement, a pour décor la ville de Flucttia, la quatrième métropole planétaire située sous l'ombre des anneaux sud de l'hémisphère bas saturnien. Il y a 12 500 ans environ (années terrestres), les Gamahucheurs s'opposaient politiquement aux Glicodiniens, cette basse caste qui n'a de connaissances musicales qu'équivalentes au pet d'un Banta. La crise atteint son paroxysme lors de l'élection de Glido le 15ième, empereur sans goûts et sans complexes, qui fit abattre tous les joueurs de trompelune en place publique lors du sacrement. Les Gamahucheurs en eurent l'ut coupé, et la guerre civile commença avec son lot de trahisons, de fratricides, de larmes, de sang, et de fausses notes.
Ils se réfugièrent dans les catacombes de Gurtz et ourdirent un complot, achetèrent une armée d'instruments meurtriers aux musicomutants de Vénus, et créèrent la première armée libre polysymphonique. Ils construirent LE TAMBOURIN, appareil volant et meurtrier d'un kilomètre de circonférence pouvant faire sortir 15000 saxofusilleurs par les écoutilles, et 10000 bassons à percussions marmoréennes par des trous de souffleurs. Le commandant de cet appareil un morveux de compositeur âgé de seulement 148 ans, donc pré-pubère, connaissait sa partition du bout des tentactiles, il amena l'appareil au dessus du cénacle Gliconidien, et joua « la marche des muffles courts en mi trémol » avec un solo de guitarsoufflante à concussion. Les murs du bâtiment fondirent rapidement et les sénateurs présents se mirent à en bégayer avec l'accent marseillais, du jamais vu, leur cerveau diple se transforma en fond de verre de ricard et ils agonisèrent à grand coups de "peuchère !" Le sang n'en finit pas de couler par les trompes auditives, quand il joua « la complainte de zézette à la guinguette du bord de la Schmurne » : la ville entière se mit à flonflonner dans les rues et les habitants s'entrocopularisèrent les uns et les autres sans distinctions, en virevoltant comme des sagouins. La guerre civile s'en brutalisa quand l'empereur riposta avec son régiment de gougnafiers fluttivores qui se mirent à beugler en chœur « la symphonie boutonneuse de Kint à version alternative », ce fut alors LE TAMBOURIN qui se mit à vibrer et à éclater comme un ballon de baudruche.
Partout la guerre se finit quand plus aucun instrument de musique ne fut utilisable, alors les hommes chantèrent, les femmes pleurèrent, et les gosses pelèrent, et tous en chœur ils périrent en s'auto-pétant les badigoinces.
FIN | |
| | | Fimbrethil Gardienne Bonzaï
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| Sujet: Re: Veillée du 25/03/07 Jeu 29 Mar - 15:10 | |
| A la porte du pantin le chaperon voit rouge par Franzowsky et Batekmila
*parallélépipède, croustade, reproduction, turbine, noisette*
Etudiant, il se lève le matin. Certaines fois du moins, il bâille, se sent sous les bras. A cette heure là c'est au Crous qu'il mangera une croustade d'épinard et un soda, et après peut-être au stade il ira. Son propre mode de reproduction le turlupine, même si parallélépipède il n'est point. Sa pine le propulse vers d'étranges lendemains comme une turbine, le 7ème ciel n'est pas loin. Entre le Crous et le stade il commande un noisette au bar du coin. Pourtant, c'est en rêvant à d'autres jours que le soleil lui fait la cour. Sa gueule noircie par cette folie de partir ce vendredi, sa belle valise sous son bras gauche, il fait trois courses chez Ed achetant saucisson beurre et pâté. Un vrai petit air de gavroche…
Il était une fois un petit chaperon de banlieue rouge qui habitait Pantin. Dans son immeuble sur le même palier une porte plus loin, la famille Pinocchio était de ses voisins. Un matin alors qu'elle s'en allait un galette à la main, un loulou du quartier lui dit : « Salut, tu vas bien? où vas-tu sur ce chemin? - je vais chez 'mère-grand' » répliqua-t-elle en verlan « j'te rappelle que t'es dans un conte pour enfants, et ce qui par il était une fois commence ne peut se dire qu'en bon ‘céfran’, car cela se passe il y a bien longtemps… - C'est ça, et pourquoi pas dans une lointaine galaxie » avec un air farouche elle lui répondit « Si t'es pas content, rentre chez toi et reste s'y »
FIN | |
| | | Loki l'Oaken L'Ermite
Nombre de messages : 658 Profil : ..moustachu... Date d'inscription : 06/12/2005
| Sujet: Re: Veillée du 25/03/07 Jeu 29 Mar - 15:15 | |
| A la porte du pantin, le chaperon voit rouge par franzowsky et batekmila
*paralépipède, croustade, reproduction, turbine, noisette*
Etudiant, il se lève le matin. Certaines fois du moins, il baille, se sent sous les bras, A cette heure là, c'est au Crous qu'il mangera une croustade d'épinard et un soda. Et après peut-être au stade il ira. Son propre mode de reproduction qui le turlupine, Même si parallèpipède il n'est point. Sa pine le propulse vers d'étrange lendemain, Comme une turbine. Le 7ème ciel n'est pas loin.
Entre le crous et le stade il commande un noisette au bar du coin. Pourtant, c'est en rêvant à d'autres jours que le soleil lui fait la cour, sa geule noircit par cette folie, de partir ce vendredi. Sa belle valise sous son bras gauche, il fait trois courses chez Ed, achetant saucisson beurre et paté. Un vrai petit air de gavroche.
Il était une fois un petit chaperon de banlieue rouge qui habitait Pantin. Dans son immeuble, sur le même palier, une porte plus loin, la famille Pinocchio était de ses voisins. Un matin alors qu'elle s'en allait un galette à la main, un loulou du quartier lui dit : "Salut tu vas bien? Où vas-tu sur ce chemin? - Je vais chez 'mère-grand' " répliqua-t-elle en verlan. Là, le loulou l'arrête. "J'te rappelle, ah, que t'es dans un conte pour enfants. Et ce qui par 'il était une fois' commence, ne peut se dire qu'en bon céfran. Car cela se passe il y a bien longtemps. - C'est çà, et pourquoi pas dans une lointaine galaxie?" avec un air farouche, elle lui répondit. "Si t'es pas content, rentre chez toi. Et restes y!"
FIN | |
| | | Fimbrethil Gardienne Bonzaï
Nombre de messages : 812 Age : 44 Profil : Bonsaï Date d'inscription : 06/12/2005
| Sujet: Re: Veillée du 25/03/07 Jeu 29 Mar - 15:35 | |
| Sciemment je menuise en dormant par Franzowsky, Fimbrethil et Boulègue
*grincements, port, fil, trappe, élection, friperie, écritures, pâte à fixe, scènes et moulures*
Le bruit revenait lentement à ses oreilles. Peu à peu son esprit émergeait des vapeurs narcotiques qui l'avaient collé aux murs comme de la pâte à fixe. Ejecté par la peau du cou par delà la trappe, il peinait à se maintenir debout pris dans les remous de l'océan. La cale convie mutins et rats à la même enseigne. Le capitaine s'insurgeait contre ces procédés malhonnêtes, l'arrivée au port se devait d'être digne. Ce n'est pas parce que l'on connaissait les saintes écritures par cœur que l'on pût s'autoriser à sniffer un autre opium que celui du peuple. Il devait dégorger sa misère jusqu'au geôles à terre, d'ici là, gémisse que veux-tu il ne l'entendrait point. En ces périodes d'élection sur les docks et les navires municipaux, tout se devait d'être lisse et sans bavures, et la racaille à fond de cale devait disparaître... Le temps était capricieux, l'océan furieux et l'équipage nauséeux. Les grincements dangereux de la base du mât central où la scie égoïne, encore plantée par le fou furieux, faisait osciller d'avant en arrière à chaque coup de vent. Il se disait menuisier, et à la première tempête chargé comme une mule, de produits illicites fumables dans le cornet, il mit son talent pendant son tour de quart à essayer ses outils sur toutes les parties essentielles du navire. Pourtant on l'aurait presque excusé, seul l'emploi de ces produits lui permettait de résister au mal de mer. Cependant il ignorait tout des effets secondaires délirants et n'en gardait par dessus le marché aucun souvenir. Et cela ne lui parut jamais une étrange coïncidence de retrouver le navire en si mauvaise état les lendemains de gros temps où il devait recourir à ses médecines. Il avait perdu le fil. « Panique à bord! Iceberg droit devant! » avait il halluciné. Et c'est ainsi que notre roi du monde avait rejoint les parasites d'en dessous. Il avait rêvé d'être maître menuisier, mais il avait sombré, il ne lui restait plus qu'à se faire oublier, et ouvrir une friperie à son arrivée à Macaraïbo. Pourtant le destin cynique lui réservait autre chose…
Rentré au port, l'équipage prit connaissance des suffrages, l'opposition radicale avait fait une percée incroyable sur la scène politique. Aussi lui qui avait été jeté à fond de cale en raison de son sabotage démentiel fut rapidement libéré et acclamé en héros. Il avait évidemment voulu par son geste condamner les activités méprisables du bateau où il servait depuis trop longtemps. La hiérarchie tentait en vain de droguer les plus réticents de l'équipage pour annihiler leur morale patriote et humaniste, mais cette vertu était chez lui si forte qu'aucune chimie perfide n'y était parvenue. Le menuisier devint alors un symbole de la révolution en marche sur terre comme sur mer. On lui confia un poste d'adjoint taciturne et il put continuer à scier de nombreuse choses à ces heures égarées et on finissait toujours par trouver à la fin qu'elles étaient réac’ et petit bourgeois, et qu'il inaugurait ainsi à chaque fois l'avant garde de l'engagement progressiste.
Aujourd'hui encore, sur des docks qui portent son nom, on peut voir la statue du menuisier sciant dans la tempête le mât de son navire. Il laissa même un poème à la postérité :
Quand le navire chavire Que les drisses glissent Mon cannabis Me trisse Et ma scie égoïne Est mon héroïne C'est au port Qu'on est d'accord La fumette Ne rend pas bête
FIN | |
| | | Telenngwad Conteur
Nombre de messages : 227 Age : 110 Profil : Fée rousse d'Armor Date d'inscription : 12/08/2006
| Sujet: Re: Veillée du 25/03/07 Lun 2 Avr - 13:18 | |
| Zou pour la relecture. Pas grand'chose à signaler : -Pour "Phil est heureux" : "Ils étaient tous de ceux qui détest ent le printemps" "Phil était heureux, comme tou s ces gens" -Pour "Musicofolies total war" : "La crise attei gnit son paroxysme" (si c'est bien du passé simple, dans ce cas c'est le passé simpe pareil que teindre et pas tenir, c'est souvent qu'on confond ) -Pour "A la porte du pantin le chaperon voit rouge" : (Je sais qu'on considère pas trop les majuscules à accent comme des fautes mais bon, c'est compté cependant comme une faute en ortho, ça et les p'tits tirets, bref, alors bon, ben, bon ^^) "Étudiant" "À cette heure" "Un matin alors qu'elle s'en allait un e galette" -Pour "Sciemment je menuise en dormant" : "de retrouver le navire en si mauvais état " "« Panique à bord! Iceberg droit devant! » Avait-il halluciné." "inaugurait ainsi à chaque fois l' avant-garde" Voilà euh ben voilà... | |
| | | Loki l'Oaken L'Ermite
Nombre de messages : 658 Profil : ..moustachu... Date d'inscription : 06/12/2005
| Sujet: Re: Veillée du 25/03/07 Sam 14 Avr - 21:12 | |
| Contes mis en ligne (en tenant compte bien entendu des corrections féériques) (humeur molle - les médocs yeah.. ça défonce... ) | |
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| Sujet: Re: Veillée du 25/03/07 | |
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| | | | Veillée du 25/03/07 | |
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