veillée du 02 mars

Le chant par luna
[21:30] 1 saturnien > 4 ok
[21:30] 1 saturnien > 4 rivière
[21:30] 1 saturnien > 4 souterrain
[21:30] 1 saturnien > 4 candélabre
[21:31] 1 saturnien > 4 mulâtre
[21:31] 1 saturnien > 4 colons
[21:31] 1Luna > 3 ok
[21:31] 1Luna > 3 ^^
[21:31] 1Luna > 3 Je me concentre
1 [21:31] residusec a rejoint le salon.
1 [21:31] BiAnKa a rejoint le salon.
[21:31] 1Luna > 3 ^^
[21:32] 1 saturnien > 4 bonsoir à tous
[21:32] 1residusec > Bonsoir !!
[21:32] 1Luna > 3 Bonsoir !!
[21:32] 1Luna > 3 Il étais une fois
[21:32] 1Luna > 3 ou plutot il sera
[21:32] 1Luna > 3 ou encore il est une fois
[21:33] 1Luna > 3 Ce récit se fera au présent
[21:33] 1Luna > 3 Une rivière
[21:33] 1 saturnien > 4 (installez vous mes amis, sur la peau de bête, je viens d'allumer le feu et d'ouvrir la boîte à chamallows, Luna va nous faire un conte)
[21:33] 1Luna > 3 Une rivière chantante
[21:33] 1Luna > 3 ^^
[21:33] 1Luna > 3 Elle coulait harmonieusement
[21:34] 1Luna > 3 de rigole en rigole
[21:34] 1Luna > 3 Elle coule encore
[21:34] 1Luna > 3 De souterrains en souterrains
1 [21:34] BiAnKa a quitté le chat. Quit: A bientôt
[21:35] 1Luna > 3 Elle prenait sa source dans une grotte profonde
[21:35] 1 saturnien > 4 :bizar:
[21:35] 1Luna > 3 Son origine remonte plus loin encore que la naissance de l'humanité
[21:35] 1Luna > 3 dans des temps oubliés
[21:36] 1Luna > 3 Des temps immémoriaux parait-il
[21:36] 1Luna > 3 Les souterrains portait les strates de son passage
[21:37] 1Luna > 3 Belles endormies rassemblant leurs viscères stellaires
[21:37] 1Luna > 3 Elle chantait, elle chante encore cette eaux
[21:37] 1Luna > 3 Les bois se nourissent de sa sève de vie
[21:38] 1Luna > 3 Une femme
[21:38] 1Luna > 3 Une femme singulière et charmante écoute ses eaux dansantes
[21:38] 1Luna > 3 Un chant de bohème
[21:39] 1Luna > 3 Une nuit elle s'aventura dans la foret au bord d'un lac
[21:39] 1Luna > 3 Elle voulait écouter le chant de l'eau
[21:39] 1Luna > 3 Son histoire
[21:39] 1Luna > 3 Elle portait un candélabre dans ses mains
[21:40] 1Luna > 3 La lumière diffuse, rayonne d'une lumière douce et réconfortante
[21:41] 1Luna > 3 Une brise soudaine éteint les bougies
[21:41] 1Luna > 3 Elle s'aperçut que les ombres ne l'effraie plus
[21:41] 1Luna > 3 Elle se sent comme enveloppée d'un manteau de nuit.
[21:42] 1Luna > 3 Un manteau sombre et plus du tout inquiétant.
[21:42] 1Luna > 3 Elle aperçoit une silhouette sombre, peut être un mulatre
[21:43] 1Luna > 3 Elle se met à courir
[21:43] 1Luna > 3 à courir
[21:43] 1Luna > 3 son coeur bat fort
[21:43] 1Luna > 3 Arythmie de ses pensée
[21:43] 1Luna > 3 s
[21:44] 1Luna > 3 Tout devient confus
[21:44] 1Luna > 3 L'eau
[21:44] 1Luna > 3 La rivière
[21:44] 1Luna > 3 Elle s'arrête
[21:44] 1Luna > 3 Elle regarde son reflet dans le miroir de l'ondine
[21:45] 1Luna > 3 Elle sent une présence derrière
[21:45] 1Luna > 3 Elle prend une pierre comme par instinct
[21:45] 1Luna > 3 Et cette pierre lui raconte une histoire
[21:45] 1Luna > 3 Son histoire
[21:45] 1Luna > 3 Les colons, son père
[21:45] 1Luna > 3 ses frères
[21:46] 1Luna > 3 La présence derrière la rassure
[21:46] 1Luna > 3 Elle se laisse bercer encore par l'eau et la pierre
[21:46] 1Luna > 3 Elle se retourne
[21:46] 1Luna > 3 Un arbre centenaire la regarde
[21:47] 1Luna > 3 ses branches sont nues dans ce printemps naissant
[21:47] 1Luna > 3 Elle l'enlace
[21:47] 1Luna > 3 Et lui raconte l'histoire de l'eau et de la pierre
[21:47] 1Luna > 3 L'histoire qui traverse nos canaux
[21:48] 1Luna > 3 Puis elle s'en retourne dans son foyer
[21:48] 1Luna > 3 La rivière chante encore parfois la nuit
[21:48] 1Luna > 3 puis le jour aussi
[21:49] 1Luna > 3 La belle ne dort que pour son corps berceaux
[21:49] 1Luna > 3 mais elle sait d'où elle vient maintenant et nul ne pourrait la détourner de sa destination future
[21:49] 1Luna > 3 Le retour sur cette terre verte et accueillante
[21:50] 1Luna > 3 L'histoire n'est pas fini
[21:50] 1Luna > 3 Elle commence
[21:50] 1Luna > 3 libre à vous de la continuer ou pas.
[21:50] 1Luna > 3 ^^
[21:50] 1Luna > 3 voili voilou
[21:50] 1residusec > (clap clap)
[21:50] 1residusec > Merci Luna!

Un train trop loin

trombone, girafe, locomotive, horloge, accacia circonflexe
[22:04] 1Luna > 3 armure
[22:04] 1Luna > 3 position
[22:04] 1Luna > 3 onirique
[22:04] 1Luna > 3 sacrilège
[22:06] 1 saturnien > 4 le brocanteur était en train de polir une armure anglaise du xv ième siècle
[22:07] 1 saturnien > 4 il utilisait toujours un mélange de sa composition, car se servir de produits chimiques achetés dans le commerce, était à ses yeux un immense sacrilège
[22:09] 1 saturnien > 4 il en était à son 2 ième passage sur le gantelet et à son troisième carillon d'horloge sur cette oeuvre quand la porte d'entrée qui devait être fermée, s'ouvrit
[22:10] 1 saturnien > 4 accroupit devant l'armure et dans cette position, il ne pouvait voir qui arrivait dans son dos, aussi il pivota pour avoir le regard louchant sur le canon d'un Lüger
[22:11] 1 saturnien > 4 dans une combinaison d'homme grenouille, et laissant des flaques à ses pieds, un homme le mençait en évidence
[22:13] 1 saturnien > 4 les sourcils en accent circonflexe, l'homme, paraissant soucieux de se trouver face au vieux brocanteur, s'exprima dans un allemand parfais, bien qu'humide et provenant de basse saxe (l'homme et l'accent)
[22:15] 1 saturnien > 4 le vieux brocanteur ne comprenant pas ses paroles, se releva et avec un grand sourire hocha la tête et lui désigna une serviette de bain propre qui recouvrait en partie un trombonne accroché au mur au dessus de l'évier
[22:17] 1 saturnien > 4 l'allemand (car n'étant pas encore informés de son identité, nous l'appelerons communément ainsi) fit non de la tête et désigna du canon du Lüger un vieux fauteuil à bascule en invitant le brocanteur à s'assoir
[22:17] 1 saturnien > 4 le silence était lourd quoique entrecoupé par des gouttes d'eau qui tombaiet de la combinaison de l'allemand
[22:20] 1 saturnien > 4 Lucien Morroyer, oui levons le voile sur l'identité du brocanteur....venait de comprendre, qu'un espion allemand venait de sortir de la baie, et comme sa boutique était un des plus proche de la plage, il avait le douteux honneur d'acceuillir un membre humide du troisième reich
[22:21] 1 saturnien > 4 aussi, n'étant pas résistant dans l'âme, il se mit sur le fauteuil docilement en attendant ce qui allait suivre.... L'allemand était nerveux, et apparemment cherchait quelque chose...
[22:23] 1 saturnien > 4 il farfouillait sans quitter Lucien des yeux, dans le fatras de la boutique, enfin en soulevant un coffret en bois d'accacia, il poussa un Mein gott ! retentissant
[22:24] 1 saturnien > 4 il brandissait une vieille locomotive en acier, d'origine allemande, il en pleurait presque de joie !
[22:26] 1 saturnien > 4 il revint vers le brocanteur en tentant dans la langue de Goethe et celle de Molière de lui expliquer : mein locomotive, ich kinder, à Brest... jouet par papa...perdu ya ? ach !
[22:27] 1 saturnien > 4 à ce moment, les bombes allemandes, échappées d'avions allemands qui voulaient réccuperer la rade de Brest en la rasant (ce qui pourrait paraître illogique) se mirent à tomber
[22:28] 1Luna > 3 ^^
[22:28] 1 saturnien > 4 dans certains quartiers, les maisons tombaient, les murs brulaient, ce qui restait du zoo pas loin fut atteint aussi, tuant quelques animaux rescapés
[22:30] 1 saturnien > 4 L'allemand parti en faisant chut au brocanteur interloqué, et en mettant la locomotive dans une sachoche imperméabilise, il sortit à reculons tout en tenant le brocanteur en joue
[22:31] 1 saturnien > 4 et là dans une folie onirique sur un fond de ciel strié par la DCA, dans le rougeoiment de la cité en feu, sa silhouette parti en courant vers la baie, mais pas si loin qu'il l'aurait espéré
[22:32] 1 saturnien > 4 en effet, Mathilde la dernière girafe du zoo de Bret, entièrement paniquée et devenue inexplicablement libérée par son gardien, croisa sa route et le piétina sans même s'en apercevoir.
[22:35] 1 saturnien > 4 le brocanteur du pas de la porte, hocha sombrement la tête, rentra ferma la porte, et alla se coucher... En allemagne personne ne sut ce qui était arrivé au commandant de sous-marin Hans Birenschartz, et ce n'est pas Lucien qui aurait pu leur dire.
[22:35] 1 saturnien > 4 fin
[22:35] 1residusec > Bravo sturnien!
1 [22:35] residusec a quitté le chat. Read error: Connection reset by peer
[22:36] 1Luna > 3 bravo !!
[22:36] 1Luna > 3
[22:36] 1 saturnien > 4 oups, il a applaudit trop fort
[22:36] 1Luna > 3 MDR

Le chant
par luna

rivière, souterrain, candélabre, mulâtre, colons

Il était une fois, ou plutôt il sera, ou encore il est une fois, une rivière. Une rivière chantante. Elle coulait harmonieusement de rigole en rigole. Elle coule encore de souterrains en souterrains. Elle prenait sa source dans une grotte profonde. Son origine remonte plus loin encore que la naissance de l'humanité, dans des temps oubliés. Des temps immémoriaux paraît-il. Les souterrains portaient les strates de son passage. Belles endormies rassemblant leurs viscères stellaires. Elle chantait, elle chante encore cette eau. Les bois se nourrissent de sa sève de vie.

Une femme. Une femme singulière et charmante écoute ses eaux dansantes. Un chant de bohème. Une nuit elle s'aventure dans la forêt au bord d'un lac. Elle voulait écouter le chant de l'eau. Son histoire. Elle porte un candélabre dans ses mains. La lumière diffuse, rayonne d'une lumière douce et réconfortante. Une brise soudaine éteint les bougies. Elle s'aperçoit que les ombres ne l'effraient plus. Elle se sent comme enveloppée d'un manteau de nuit. Un manteau sombre et plus du tout inquiétant. Elle aperçoit une silhouette sombre, peut-être un mulâtre. Elle se met à courir, à courir. Son cœur bat fort, arythmie de ses pensées. Tout devient confus. L'eau. La rivière. Elle s'arrête. Elle regarde son reflet dans le miroir de l'ondine. Elle sent une présence derrière. Elle prend une pierre comme par instinct. Et cette pierre lui raconte une histoire. Son histoire. Les colons, son père, ses frères. La présence derrière la rassure. Elle se retourne. Un arbre centenaire la regarde, ses branches sont nues dans ce printemps naissant. Elle l'enlace, et lui raconte l'histoire de l'eau et de la pierre. L'histoire qui traverse nos canaux. Puis elle s'en retourne dans son foyer.

La rivière chante encore parfois la nuit, puis le jour aussi. La belle ne dort que pour son corps berceau, mais elle sait d'où elle vient maintenant et nul ne pourrait la détourner de sa destination future. Le retour sur cette terre verte et accueillante. L'histoire n'est pas finie.
Elle commence. Libre à vous de la continuer ou pas.

Un train trop loin

Par Boulègue

trombone, girafe, locomotive, horloge, acacia circonflexe
armure, position, onirique, sacrilège

Le brocanteur était en train de polir une armure anglaise du XVième siècle. Il utilisait toujours un mélange de sa composition, car se servir de produits chimiques achetés dans le commerce, était à ses yeux un immense sacrilège. Il en était à son deuxième passage sur le gantelet et à son troisième carillon d'horloge sur cette oeuvre quand la porte d'entrée qui devait être fermée, s'ouvrit. Accroupi devant l'armure et dans cette position, il ne pouvait voir qui arrivait dans son dos, aussi il pivota pour avoir le regard louchant sur le canon d'un Luger. Dans une combinaison d'homme grenouille, et laissant des flaques à ses pieds, un homme le menaçait en évidence. Les sourcils en accent circonflexe, l'homme, paraissant soucieux de se trouver face au vieux brocanteur, s'exprima dans un allemand parfais, bien qu'humide et provenant de basse saxe (l'homme et l'accent). Le vieux brocanteur ne comprenant pas ses paroles, se releva et avec un grand sourire hocha la tête et lui désigna une serviette de bain propre qui recouvrait en partie un trombone accroché au mur au dessus de l'évier. L'allemand (car n'étant pas encore informés de son identité, nous l'appellerons communément ainsi) fit non de la tête et désigna du canon du Luger un vieux fauteuil à bascule en invitant le brocanteur à s'assoir. Le silence était lourd quoique entrecoupé par des gouttes d'eau qui tombaient de la combinaison de l'allemand.

Lucien Morroyer, oui levons le voile sur l'identité du brocanteur...venait de comprendre, qu'un espion allemand venait de sortir de la baie, et comme sa boutique était l’une des plus proches de la plage, il avait le douteux honneur d'accueillir un membre humide du troisième Reich. Aussi, n'étant pas résistant dans l'âme, il se mit sur le fauteuil docilement en attendant ce qui allait suivre.... L'allemand était nerveux, et apparemment cherchait quelque chose...Il farfouillait sans quitter Lucien des yeux, dans le fatras de la boutique, enfin en soulevant un coffret en bois d'acacia, il poussa un « Mein gott ! » retentissant. Il brandissait une vieille locomotive en acier, d'origine allemande, il en pleurait presque de joie ! Il revint vers le brocanteur en tentant dans la langue de Goethe et celle de Molière de lui expliquer :
« Mein locomotive, ich kinder, à Brest... jouet par papa...perdu ya ? ach ! »
A ce moment, les bombes allemandes, échappées d'avions allemands qui voulaient récupérer la rade de Brest en la rasant (ce qui pourrait paraître illogique) se mirent à tomber dans certains quartiers, les maisons tombaient, les murs brûlaient, ce qui restait du zoo pas loin fut atteint aussi, tuant quelques animaux rescapés. L'allemand partit en faisant chut au brocanteur interloqué, et en mettant la locomotive dans une sacoche imperméabilisée, il sortit à reculons tout en tenant le brocanteur en joue.

Et là dans une folie onirique sur un fond de ciel strié par la DCA, dans le rougeoiement de la cité en feu, sa silhouette partit en courant vers la baie, mais pas si loin qu'il l'aurait espéré.
En effet, Mathilde la dernière girafe du zoo de Brest, entièrement paniquée et devenue inexplicablement libérée par son gardien, croisa sa route et le piétina sans même s'en apercevoir. le brocanteur du pas de la porte, hocha sombrement la tête, rentra ferma la porte, et alla se coucher... En Allemagne personne ne sut ce qui était arrivé au commandant de sous-marin Hans Birenschartz, et ce n'est pas Lucien qui aurait pu leur dire.

*mis en ligne sur les parchemins*