formidable soirée du 30 décembre 4 contes bruts

Le nuage c’est une autre histoire
Luna > vibrisses, echarpe, faisan, aurore, et?
[22:39] 1venus > chien
[22:39] 4 saturnien > 4 vibrisses, aurore, écharpe, faisan, et .... vénus ?
[22:39] 1Luna > arf
[22:40] 4 saturnien > 4 oki
[22:40] 1Luna > fffiiiou
[22:40] 1Luna > deux secondes
[22:40] 1Luna > lol
[22:40] 5Loki remue la queue: ouaf
[22:40] 5 saturnien jette un nain dans le feu et distibue des pistaches
[22:40] 5Loki saisi une pistache et en fait des confettis pour la foule
[22:40] 1xdk > 5 une dans l'oreille..merci...
[22:40] 1venus > crac crac crac
[22:41] 1Luna > lol
[22:41] 1venus > qui a laissé trainer les coquilles de pistache
[22:41] 5 saturnien se retrouve avec une collection énorme de nain en plastique volés sur des bûches
[22:41] 1Luna > Il était une fois... les histoires commencent toujours par il était une fois
[22:41] 5Loki s'enroule dans un nuage et s'assoie pour ecouter l'histoire
[22:41] 1Luna > ^^
[22:41] 1Loki > ^^
[22:42] 1Luna > Un nuage
[22:42] 1Loki >
[22:42] 1Luna > Un nuage plus étrange que les autres
[22:43] 1Luna > Déjà que les nuages sont étranges mais celui ci j'vous dis même pas... un truc tout bizarre
[22:43] 1Luna > Mais ce n'est pas de ce nuage dont je vais vous conter l'histoire ce soir
[22:44] 1Luna > même si sa couleur me laisse encore toute frémissante et orgasmique
[22:44] 1Luna > ^^
[22:44] 1Luna > Bref.
[22:44] 1Loki > ^^
[22:44] 4 saturnien > 4 :bizar:
[22:44] 1Luna > Il était une fois donc ^^
[22:44] 1Luna > Une histoire de bêtes
[22:44] 1Luna > Une histoire toute rigolote
[22:45] 1Luna > Une histoire de faisan et de chien et de vibrisses et d'echarpe et d'une aurore
[22:45] 1Luna > Aurore...
[22:45] 1Luna > Une si belle espérance
[22:46] 1Luna > Le début
[22:46] 1xdk > 5 %P
[22:46] 1Luna > Le faisan se promenait avec tout son panache
[22:46] 1Luna > vous connaissez la fierté des faisans ?
[22:46] 1Luna > avec leur queue multicolore
[22:46] 1Luna > MAGNIFIQUE
[22:47] 1Loki > ^^
[22:47] 1Luna > c'était un faisan quoi...
[22:47] 1Luna > Il se promenait et picorait fièrement dans les herbes grasses d'un pré
[22:47] 1Luna > Il cherchait des vers
[22:48] 1Luna > Si tôt le matin...
[22:48] 1Luna > L'aurore pointait son nez avec son echarpe sombre
[22:48] 1Luna > stries aux couleurs panachées...
[22:49] 1Luna > Le faisan aimait rivaliser avec l'aurore
[22:49] 1Luna > Fière et orgueilleux
[22:49] 1Luna > comme tous les faisans le sont...
[22:49] 1Luna > Maisc'était sans compter sur la présence au loin d'un chien sauvage et affamé
[22:50] 1Luna > Un chien terrible avec des crocs acerés et cruels
[22:50] 1Luna > Les vibrisses toutes frisotantes
[22:51] 1Luna > Des vraies moustaches de chien sauvage
[22:51] 1Luna > Il avait flairé l'odeur de cette volaille fière et orgueilleuse... comme le sont tous les faisans...
[22:51] 1Loki > (avec de la boue sur les pattes?)
[22:52] 1Luna > Non, il faisait sec dans la prairie
[22:52] 1Luna > ^^
[22:52] 1Loki > =)
[22:52] 1Luna > Ses pattes étaient bien séches et ses griffes terribles et effrayantes
[22:53] 1Luna > n'importe quel faisan en aurais perdu ses plumes de peur
[22:53] 1Luna > en le voyant
[22:53] 1Luna > Il se dirigeait donc vers sa proie
[22:54] 1Luna > qui tranquille et fière et orgueilleuse comme tous les faisans le sont contunuais à chercher des vers dans l'herbe grasse et gonflant son torse pour rivaliser avec l'aurore
[22:55] 1Luna > Il s'approchait, il s'approchait le chien
[22:55] 1Luna > IUl était tout proche...ses vibrisses frissonantes de gourmandise
[22:55] 1Luna > il se fit tout petit dans l'herbe
[22:56] 1Luna > il se moquait bien de rivaliser avec l'aurore lui
[22:56] 1Luna > il avancait
[22:56] 1Luna > soudain
[22:56] 1Luna > le faisan sentit une présence
[22:57] 1Luna > Une ombre au loin... une ombre inquiètante
[22:57] 1Luna > épaisse
[22:57] 1Luna > frémissante
[22:57] 1Luna > Il en oublia même de gonfler son torse en jabot
[22:57] 1Luna > il déploya ses ailes
[22:57] 1Luna > et prit son vol
[22:57] 1Luna > ^^
[22:58] 1Luna > Le chien déçu et affamé
[22:58] 1Luna > se mit à hurler à sa proie puis à l'aurore
[22:58] 1Luna > On aurait dit un hurlement de loup
[22:58] 1Luna > Moralité...
22:58] 1Loki > houu
[22:58] 1Luna > Ben justement, y'en a pas...
[22:59] 1xdk > 5 :'(
[22:59] 1Luna > Le loup est mort de faim à l'aurore
[22:59] 1Luna > et le faisan continue aujourd'hui à faire son fière en gonflant son torse à l'aurore
[22:59] 5Loki grince des dents
[23:00] 1Luna > en mangeant les vers
[23:00] 1Luna > grigoti grignoton...mon histoire est terminée
[23:00] 1Luna > ^^

Loki
Il était une fois 2 ombres
[23:06] 4 saturnien > 4 bon comme tu es passé en première et que tu voulais être seconde, pour qui c'était l'inverse ?
[23:06] 4 saturnien > 4 lol
[23:06] 1Luna > Loki :p
[23:07] 4 saturnien > 4 loki ?
[23:08] 1Loki > oui??
[23:08] 1Loki > qui le demande?
[23:09] 1Luna > une histoire!!!!
[23:09] 1Luna > ^^
[23:09] 1Loki > damn
[23:09] 4 saturnien > 4 tu veux être second ?
[23:09] 1Loki > allez
[23:09] 4 saturnien > 4 yep !
[23:09] 1Luna > plantureuse
[23:09] 4 saturnien > 4 grimaces
[23:10] 1Luna > ^^
[23:10] 1Loki > :p
[23:10] 1xdk > 5 ambulance =O
[23:10] 1venus > immigration
[23:10] 1Luna > lol
[23:11] 4 saturnien > 4 cratère
[23:11] 1Loki > oula
[23:12] 4 saturnien > 4 hé hé
[23:12] 4 saturnien > 4 du challenge !
[23:13] 5Loki s'éclairci la voix et les doigts
[23:14] 1Luna > ^^
[23:14] 1Loki > hum
[23:14] 1Loki > Il était une fois...
[23:14] 1Loki > quelques part dans un pays froid et austere qui avait connu la guerre,
[23:15] 1Loki > il était une fois une ombre qui n'avait plus de coeur, plus de coeur a rien
[23:16] 1Loki > Son occupation majeure consistait a ne rien faire, et elle le faisait bien.
[23:17] 1Loki > ou plutot il le faisait bien, car cet ombre fuyante et courante le long des murs des metropole était un homme, un garcon, bref un male..
[23:18] 1Loki > Il etait une fois un pays froid et austere qui avait connu la guerre.
[23:19] 1Loki > Les chefs s'y succedaient sans peine, vendant des etoiles jaunes envellopées dans du papier journal, journal qui commentait avec ferveur les exploits des travailleurs
[23:19] 1Loki > meme de ceux qui faisait de l'argent en poussant une balle dans le filet a provision des menageres, deux fois meres et demi
[23:23] 1Loki > On fit donc comprendre tres vite a cette ombre, a cet homme que les grimaces qu'il faisait ne rimaient a rien, et que ce rien c'etait deja de trop
[23:23] 1Loki > Et s'il voulait rester il n'avait qu'a balayé devant sa porte et devant celle des menageres!
[23:24] 1Luna > :'(
[23:24] 1venus >
[23:24] 1Loki > ^^
[23:24] 1Luna > ^^
[23:25] 1Luna > (c'est joli toutes ces têtes jaunes)
[23:25] 1Loki > C'est par un beau matin qu'il decida de choisir la porte B3, formulaire A412, direction dehors, bonjour chez vous, l'immigration du corps et de l'esprit pour allez faire ses grimaces ailleurs.
[23:27] 1Loki > Il était une fois, un pays moite rempli d'ombre noire et chaude, d'insecte et de volailles libres.

[23:29] 1Loki > Il était une fois une ombre pale, toute froide de la nuit dans ce tube en fer qui vole au dessus des nuages (et aussi dedans), qui embrassait pour la premiere fois le continent de sable ou dit on, rien faire c'est deja rester en vie, passez votre chemin si vous voulez suer pour du papier.
[23:30] 1Loki > (Il se trompait sur ce point mais ceci n'est pas de mon ressort et ne concerne pas notre histoire).
[23:30] 1venus >
[23:30] 1Loki > Ho qu'elles étaient tortueuses ces petites rues pleines d'un vent nouveau et de parfum inconnus.
[23:32] 1Loki > Oh qu'elle etait tendre cette brise legere apportant son flot de bruit magnifiques car étrangers a cette ombre palote en papillote.
[23:32] 1Loki > Oh qu'elle était belle, enrobée dans son étoffe aux couleurs vives, tortillant des fesses sur le chemin du soleil.
[23:34] 1Loki > Il était une fois une ombre noire et plantureuse, pieds nus dans la terre. Elle savait regardé derriere elle sans tourner la tete, et arma son sourire avant de se retourner sur le voyageur charmé.
[23:34] 4 saturnien > 4 :best:
[23:35] 1Loki > Ses deux grands yeux noirs se planterent dans le coeur du fainéant qui la suivait, elle le savait, elle le trouvait beau, si si.
[23:36] 1Loki > Il était une fois deux ombres opposées, mais pas tant que ca, s'enlaçant à l'ombre d'un store de bois.
[23:38] 1Loki > Des milliers de petites gouttes roulerent cette nuit la sur leur corps. Et eux roulaient des yeux en se devorant l'un l'autre.
[23:38] 1venus > :'( c'est beau
[23:41] 1Loki > Il se perdit en elle comme dans un cratere. Fente béante, mugissante et éruptive. Elle, ronde qu'elle était comme la terre, lui dressé et croquant comme la carotte du petit lapin.
[23:42] 1Loki > Il s'accrocherent tant et si bien qu'ils vecurent 6 années accrochés.
[23:43] 1Loki > Il était une fois une ambulance qui roule dans la nuit avec a son bord l'une ou l'autre de ces deux ombres,( quelle importance).
[23:43] 1Loki > Le véhicule roulait vite et fort mais c'était juste un jeu pour le chauffeur, car derriere c'etait deja trop tard.
[23:44] 1venus > :'(
[23:45] 1Loki > Un petit rien s'était tranformé en tout, un ridicule bout de rien avait grandi dans les deux corps, une lente destruction programmé que rien n'arrete, surtout la bas au pays du sable chaud.
[23:46] 1Loki > Quelle ombre est morte de cette foutue saloperie, cela n'a au final vraiment pas d'importance, chacun se fera son histoire, sa grimace.
[23:47] 1Loki > Fin
[23:47] 1venus > pffiou
[23:49] 5Loki execute une pirouette et souffle a boulegue de parafé du titre : il etait une fois deux ombres

XDK : xdk > 5 Mme Belling savait tout!


[23:56] 1Luna > une histoire, une histoire
[23:56] 5Loki agite des petits drapeaux avec ecris xdk dessus
[23:57] 1xdk > 5 oui..mais alors très courte....
[23:57] 1xdk > 5 pfff
[23:57] 1Luna > oui
[23:57] 1Luna > :p
[23:57] 1xdk > 5 rhooooo
[23:57] 1Luna > ^^
[23:57] 4 saturnien > 4 oui
[23:57] 1Luna > Lapin
[23:57] 4 saturnien > 4 curmin
[23:57] 1Loki > saltimbanque
[23:57] 1Luna > Fusée
[23:58] 1venus > patchoueurk
[23:58] 4 saturnien > 4 ?
[23:58] 1venus > non rien
[23:58] 1xdk > 5 vous le faites exprès?
[23:58] 1venus > je déraille du clavier ce soir
[23:58] 1xdk > 5 pfffffffffffff
[23:59] 1xdk > 5 =O
[23:59] 1Loki > ^^
[23:59] 1xdk > 5 donc?
[23:59] 1Loki > ca fait toujours ca la premire fois (c'est bien une premiere fois?)
[23:59] 4 saturnien > 4 c'est un dépucellage
[23:59] 1Luna > oui
[23:59] 1Luna > ^^
[23:59] 1venus >
[00:00] 4 saturnien > 4 ce n'est pas sale
[00:00] 1venus > en douceur alors ...!!
[00:00] 1xdk > 5 lapin, curmin , saltimbanque, fusée, patchouerk.....?
[00:00] 1venus > douceur
[00:00] 4 saturnien > 4 patcwork ?
[00:01] 1xdk > 5 je remplace patchwork par douceur....
[00:01] 4 saturnien > 4 oki
[00:01] 1xdk > 5 ?
[00:01] 1xdk > 5 lol
[00:01] 4 saturnien > 4 d'ac !
[00:01] 1xdk > 5 rhooo
[00:01] 1Loki > fumée
[00:01] 1Luna > ^^
[00:02] 1xdk > 5 j'avais commencé...
[00:02] 1xdk > 5 bon..bon..
[00:02] 5 saturnien jette un sapin et une scie en plastique dans le feu
[00:02] 1xdk > 5 (bois de l'eau et mange 2 ferrero)
[00:03] 5Loki s'asseoit et zecoute
[00:04] 1xdk > 5 La scène se déroule dans un État du Middle West des États-Unis..que je ne préciserai pas....
[00:06] 1xdk > 5 L'époque? 1975.... Avril 1975..., un jeudi ensoleillé, legere brise... ..
[00:06] 1xdk > 5 (je me sens lent...)
[00:06] 1xdk > 5 bref..
[00:06] 1Luna >
[00:08] 1xdk > 5 Avril 1975..donc....ce jeudi , John B. partit à la ville chercher un lapin car au ranch Forfely, il faisait faim...
[00:08] 1Loki > miam
[00:10] 1xdk > 5 John B, homme d'une cinquantaine d'année, casquette bleue (aucun logo) se trouvait donc dans sa vieille voiture (la marque n 'est pas très importante, surtout que moi et les voitures...enfin bref)....
00:11] 1xdk > 5 John B. sifflotant sur cette route desertique se dit qu'il ferai bien un tour chez madame Belling...
[00:13] 1Luna > (madame belling )
[00:13] 1xdk > 5 John B. arriva, se gara...claqua la porte, enleva sa casquette.....Un coup de main dans les cheveux pour aplatir sa meche rebelle...
[00:13] 1xdk > 5 Madame Belling à la fenetre
[00:15] 1xdk > 5 En s'approchant doucement de la porte de mme Belling, John.B fût etonné de voir etendu un patchouerk (patchwork) [PATCHWOARJDDK] sur la vieille rampe en bois...
[00:16] 1Loki > ^^
[00:16] 1xdk > 5 John.b n'aime pas les patchwork....Mme Belling, biensûr ne s'en doutait pas...
[00:16] 1venus > a ouais patchwork c'est mieux
[00:18] 1xdk > 5 Mme Belling nétait pas une fusée mais elle avait la douceur , cette douceur que John.B venait chercher...(alors qu'à la base il devait aller chercher un lapin)...
[00:18] 1venus > c'est beau aussi les lapins
[00:18] 1venus > doux pardon

[00:20] 1Luna > (lapinou)
[00:20] 1Luna > ^^
[00:20] 1xdk > 5 Mme Belling repondait au doux prenom de Marguerite...
[00:23] 1xdk > 5 Marguerite ouvra la porte à John.B, enfin essaya car la porte avait un leger probleme de gond (vers le haut)...ce qui a eu tendance à enerver John.b qui arracha la porte...
[00:23] 1xdk > 5 Plus de gond, plus de pivot....
[00:24] 1venus >
[00:24] 1xdk > 5 John.B se prit une claque de la part de Mme Belling qui appella des saltimbanques en uniformes bleus sur son vieux téléphone noir....
1 [00:24] Lokiloaken a rejoint le salon.
[00:24] 1Lokiloaken >
[00:24] 1Luna > ^^
[00:25] 1xdk > 5 John.B salue Lokiloaken!
[00:25] 5Lokiloaken souleve son chapeau en reponse
1 [00:25] Loki a quitté le chat. Ping timeout
[00:26] 1xdk > 5 John.B voulut se sauver afin d'éviter la rencontre avec ces droles de saltimbanques payés par l'etat de l'Ohio (cela me revient)...
[00:27] 1xdk > 5 Il prit la direction de sa voiture pour partir en 4 ème vitesse afin d'oublier cette histoire de gond...et surtout arriver avant 12h pour acheter le lapin...
[00:27] 1xdk > 5 Oui la lapin....
[00:27] 1xdk > 5 Quelques kilomètres après
[00:28] 1xdk > 5 12h03.....Plus de lapin......
[00:29] 1xdk > 5 12h04... Les saltimbanques arrivèrent...
[00:30] 1xdk > 5 12h05....Mme Belling qui n'etait pas une fusée denonca JOhn.b et l'accusa d'avoir cassé la rampe de bois et du coup ecraser sa dernière oeuvre "patchworkienne"...
[00:30] 1Luna >
[00:31] 1xdk > 5 12h06... Fumée et douceur dans une cocotte chez mme Belling avec le lapin qu'elle etait en train de preparer...
[00:31] 1xdk > 5 12h15...Sieste sur le divan.....
[00:31] 1xdk > 5 the end
4 bravo
[00:32] 1xdk > 5 merci..bon c'est la première..mais surtout merci à vous pour la patience...
[00:32] 1Luna >

Saturnien conte sans fin
voilou tout est dans la boîte !
[00:37] 1Lokiloaken > avec un o
[00:38] 1Luna > gouste?
[00:38] 1Lokiloaken > sinon ca fait vilou
[00:38] 1Luna > ^^
[00:38] 1xdk > 5 saturnien ?
[00:38] 1Luna > allez, allez !!
[00:39] 5Luna n'a pas envie de dormir... ^^
[00:39] 4 saturnien > 4 trois beaux contes qui seront glissés entre les pages secrètes de la postérité des poêtes anonymes jusqu'au jour où un éditeur facétieux et courageux viendra prelever ces douces fleurs de réthoriques pour les coller entre les pages d'une revue de luxe
[00:39] 1Luna > ^^
[00:40] 4 saturnien > 4 bon allez, si vous y tenez
[00:40] 1venus > ouais
[00:40] 1venus > purulent
[00:41] 4 saturnien > 4 (c'est d'actualité bronchique me concernant)
[00:41] 1venus > mouchoir
[00:41] 1xdk > 5 musaraigne
[00:42] 1Luna > rideau
[00:42] 1Lokiloaken > saperlipopette
[00:42] 1Luna > ^^
[00:42] 4 saturnien > 4 wouaw
[00:42] 4 saturnien > 4 mouchoir, musaraigne, purulent, rideau, saperlipopette
[00:43] 4 saturnien > 4 mmmppfff
[00:43] 1Lokiloaken > (ou perlinpinpin au choix)
[00:43] 1xdk > 5 (ou ragondin au choix)
[00:43] 1xdk > 5 lol
[00:43] 4 saturnien > 4 musaraigne me plaît
[00:43] 4 saturnien > 4 bien
[00:43] 1xdk > 5 j'en etais sûr!
[00:44] 1Lokiloaken > quel pervers ce boulegue
[00:44] 4 saturnien > 4 lolqu'il est lon
[00:44] 4 saturnien > 4 arf
[00:44] 4 saturnien > 4 lol
[00:44] 4 saturnien > 4 donc....
[00:46] 4 saturnien > 4 Qu'il est long et sinistre le hullulement de la musaraigne de nouvelle guinée, le soir au fond des troncs de palétuviers, quand la lune rouge, d'avoir dû une fois de plus, montré ses fesses au soleil en partance, s'est levé pour éclairer les monts sombres et tourmentés
[00:47] 1Luna > ^^
[00:48] 4 saturnien > 4 quel déchirement grinçant et sinistre qui éclate dans les tympans purulents des habitants de Gwantombé, alors que bon, hein, la nature c'est bien beau, mais à vivre tout les jours c'est autre chose...
[00:51] 4 saturnien > 4 le petit mouaffou, en sait quelque chose, lui qui seul dans son village, à put voir la grande ville, c'est fait faucher ses colliers porte-bonheur, trois fois, par des citadins, ravis de lui faire visiter les bas quartiers, et s'est même retrouvé avec un bout de crotte d'éléphant dans le mouchoir en se réveillant dans un caniveau.
[00:52] 1Lokiloaken > huhu
[00:54] 4 saturnien > 4 Et pourtant Mouaffou, en rêve de sa ville, si grande et bruyante de ses cris de commerçants , de pétarades de scooters quinquagénaires, et des hurlement des touristes qui découvrent que les coutûmes sexuelles locales, tournent rarement à leur propre plaisir
[00:55] 4 saturnien > 4 Alors Mouaffou, quitte son village, avec un balluchon de toîle, et profite de l'épaisseur de la nuit, pour suivre le chemin tracé depuis des décennies par les taxis brousses
[00:57] 5Lokiloaken imite le taxi en faisant semblant de conduire (pour l'ambiance)
[00:57] 4 saturnien > 4 il s'aventure dans le territoire où la nature, enfin ce qu'il en reste, cède le pas aux habitations basses et blanches de bétons rebondis, et arrive ainsi au faubourg de la grande cité
[01:00] 4 saturnien > 4 là, une cabane de bois, où l'animation l'attire, des cris, des chants, c'est presque l'île aux enfants, si la musique n'était pas en rhytmes endiablés, quelle invitation pour un adolescent épris de découvertes, il pousse le rideau qui faisait office de porte et entre
[01:01] 4 saturnien > 4 Saperlipopette !!!! à peine à t'il franchi le seuil qu'un visage rouge et grimaçant, mi-chien-mi-faisan, recouvert d'un patchwork au cumin, le tire à l'intérieur en lui prenant la main !
[01:02] 4 saturnien > 4 c'était le grand koudouwaté, le démon de l'insouciance qui l'attendait là !
[01:03] 4 saturnien > 4 je t'y prends, petit drôle ! fit Koudouwaté.
[01:05] 1venus >
[01:05] 4 saturnien > 4 !tu vux quitter la quietude de ton village pour connaître le grand frisson, et là, tu t'es fait prendre ! J'adore les proies naïves comme toi ! Je te dévorerais bien, mais tu as de la chance, tu es le cinquième jeune homme que je coince ce soir, et je suis repu, si tu ne me raconte pas une histoire qui puisse m'endormir, je fais une exeption et te grignotte quand même !
[01:07] 4 saturnien > 4 alors Mouaffou en balbutiant commença son histoire : 4 Qu'il est long et sinistre le hullulement de la musaraigne de nouvelle guinée, le soir au fond des troncs de palétuviers, quand la lune rouge, d'avoir dû une fois de plus, montré ses fesses au soleil en partance, s'est levé pour éclairer les monts sombres et tourmentés....
[01:07] 4 saturnien > 4 fin
[01:07] 1Lokiloaken > clappp calp clap
[01:07] 1xdk > 5 bravo.....bravo bravo!!!
[01:08] 1Lokiloaken > un ouroubourou!!
[01:08] 1xdk > 5 :verre:

Le nuage c’est une autre histoire

Il était une fois... les histoires commencent toujours par il était une fois.
Un nuage.
Un nuage plus étrange que les autres.
Déjà que les nuages sont étranges mais celui ci je ne vous dis même pas... un truc tout bizarre.
Mais ce n'est pas de ce nuage dont je vais vous conter l'histoire ce soir
même si sa couleur me laisse encore toute frémissante et orgasmique.
Il était une fois donc une histoire de bêtes.
Une histoire toute rigolote.
Une histoire de faisan et de chien et de vibrisses et d'écharpe et d'une aurore.
Aurore...
Une si belle espérance.
Le début.
Le faisan se promenait avec tout son panache.
Vous connaissez la fierté des faisans ?
Avec leur queue multicolore
MAGNIFIQUE
Un faisan quoi...
Il se promenait et picorait fièrement dans les herbes grasses d'un pré
Il cherchait des vers
Si tôt le matin...
L'aurore pointait son nez avec son écharpe sombre
stries aux couleurs panachées...
Le faisan aimait rivaliser avec l'aurore
Fier et orgueilleux
comme tous les faisans le sont...
Mais c'était sans compter sur la présence au loin d'un chien sauvage et affamé
Un chien terrible avec des crocs acérés et cruels
Les vibrisses toutes frisotantes
Des vraies moustaches de chien sauvage
Il avait flairé l'odeur de cette volaille fière et orgueilleuse... comme le sont tous les faisans.
Il faisait sec dans la prairie
Ses pattes étaient bien sèches et ses griffes terribles et effrayantes
n'importe quel faisan en aurait perdu ses plumes de peur
Il se dirigeait vers sa proie qui tranquille et fière et orgueilleuse comme tous les faisans le sont continuait à chercher des vers dans l'herbe grasse et gonflant son torse pour rivaliser avec l'aurore.
Il s'approchait, il s'approchait le chien était tout proche...ses vibrisses frissonnantes de gourmandise.
Il se fit tout petit dans l'herbe.
Il se moquait bien de rivaliser avec l'aurore, lui.
Il avançait.
Soudain, le faisan sentit une présence.
Une ombre au loin... une ombre inquiétante.
Épaisse.
Frémissante.
Il en oublia même de gonfler son torse en jabot.
Il déploya ses ailes et prit son vol.
Le chien déçu et affamé se mit à hurler à sa proie puis à l'aurore.
On aurait dit un hurlement de loup
Moralité...
Justement, Il n'y en a pas...
Le loup est mort de faim à l'aurore
et le faisan continue aujourd'hui à faire son fière en gonflant son torse à l'aurore
en mangeant les vers
grignotis grignotons...mon histoire est terminée

Le nuage c’est une autre histoire par Luna
*vibrisses, aurore, écharpe, faisan, et chien*

Il était une fois... les histoires commencent toujours par il était une fois... un nuage plus étrange que les autres. Déjà que les nuages sont étranges, mais celui ci, j'vous dis même pas... un truc tout bizarre. Mais ce n'est pas de ce nuage dont je vais vous conter l'histoire ce soir, même si sa couleur me laisse encore toute frémissante et orgasmique. Bref.
Il était une fois donc, une histoire de bêtes. Une histoire toute rigolote. Une histoire de faisan et de chien et de vibrisses, et d'écharpe, et d'une aurore.
Aurore... une si belle espérance. Le début.
Le faisan se promenait avec tout son panache. Vous connaissez la fierté des faisans? Avec leur queue multicolore, MAGNIFIQUE. C'était un faisan quoi...
Il se promenait et picorait fièrement dans les herbes grasses d'un pré. Il cherchait des vers. Si tôt le matin... L'aurore pointait son nez avec son écharpe sombre, stries aux couleurs panachées... Le faisan aimait rivaliser avec l'aurore, fier et orgueilleux comme tous les faisans le sont...

Mais c'était sans compter sur la présence au loin d'un chien sauvage et affamé. Un chien terrible avec des crocs acérés et cruels, les vibrisses toutes frisotantes. Des vraies moustaches de chien sauvage.
Il avait flairé l'odeur de cette volaille fière et orgueilleuse... comme le sont tous les faisans...
[Loki] : avec de la boue sur les pattes?
Non, il faisait sec dans la prairie. Ses pattes étaient bien sèches et ses griffes terribles et effrayantes. N'importe quel faisan en aurait perdu ses plumes de peur en le voyant.
Il se dirigeait donc vers sa proie, qui tranquille et fière et orgueilleuse comme tous les faisans le sont, continuais à chercher des vers dans l'herbe grasse, gonflant son torse pour rivaliser avec l'aurore.
Il s'approchait, il s'approchait le chien. Il était tout proche...ses vibrisses frissonantes de gourmandise. Il se fit tout petit dans l'herbe, il se moquait bien de rivaliser avec l'aurore lui, il avancait.

Soudain, le faisan sentit une présence. Une ombre au loin... une ombre inquiètante, épaisse, frémissante. Il en oublia même de gonfler son torse en jabot. Il déploya ses ailes et prit son envol.
Le chien déçu et affamé, se mit à hurler à sa proie puis à l'aurore. On aurait dit un hurlement de loup.

Moralité...
Ben justement, y'en a pas... Le loup est mort de faim à l'aurore, et le faisan continue aujourd'hui à faire son fier en gonflant son torse à l'aurore, en mangeant les vers.
Grignoti grignoton...mon histoire est terminée.

Il était une fois deux ombres par Loki
*plantureuse, grimaces, ambulance, immigration & cratère*

Il était une fois... quelques part dans un pays froid et austère qui avait connu la guerre, il était une fois une ombre qui n'avait plus de coeur, plus de coeur à rien. Son occupation majeure consistait à ne rien faire, et elle le faisait bien. Ou plutot il le faisait bien, car cet ombre fuyante et courante le long des murs des métropole était un homme, un garcon, bref un mâle.

Il était une fois un pays froid et austère qui avait connu la guerre. Les chefs s'y succédaient sans peine, vendant des étoiles jaunes envellopées dans du papier journal, journal qui commentait avec ferveur les exploits des travailleurs. Même de ceux qui faisait de l'argent en poussant une balle dans le filet à provision des ménageres, deux fois mères et demi. On fit donc comprendre très vite à cette ombre, à cet homme, que les grimaces qu'il faisait ne rimaient a rien, et que ce rien c'était déjà de trop. Et s'il voulait rester il n'avait qu'à balayer devant sa porte et devant celle des ménagères!
C'est par un beau matin qu'il décida de choisir la porte B3, formulaire A412, direction dehors, bonjour chez vous, l'immigration du corps et de l'esprit pour allez faire ses grimaces ailleurs.

Il était une fois, un pays moite rempli d'ombres noires et chaudes, d'insecte et de volailles libres.
Il était une fois une ombre pâle, toute froide de la nuit dans ce tube en fer qui vole au dessus des nuages (et aussi dedans), qui embrassait pour la premiere fois le continent de sable ou dit-on, rien faire c'est déjà rester en vie, passez votre chemin si vous voulez suer pour du papier.
(Il se trompait sur ce point mais ceci n'est pas de mon ressort et ne concerne pas notre histoire.)
Oh qu'elles étaient tortueuses ces petites rues pleines d'un vent nouveau et de parfum inconnus.
Oh qu'elle était tendre cette brise légère apportant son flot de bruits magnifiques car étrangers à cette ombre palote en papillote.
Oh qu'elle était belle, enrobée dans son étoffe aux couleurs vives, tortillant des fesses sur le chemin du soleil.

Il était une fois une ombre noire et plantureuse, pieds nus dans la terre. Elle savait regarder derrière elle sans tourner la tête, et arma son sourire avant de se retourner sur le voyageur charmé. Ses deux grands yeux noirs se plantèrent dans le coeur du fainéant qui la suivait, elle le savait, elle le trouvait beau, si si.

Il était une fois deux ombres opposées, mais pas tant que ca, s'enlaçant à l'ombre d'un store de bois. Des milliers de petites gouttes roulèrent cette nuit là sur leur corps. Et eux roulaient des yeux en se dévorant l'un l'autre. Il se perdit en elle comme dans un cratère. Fente béante, mugissante et éruptive. Elle, ronde qu'elle était comme la terre, lui dressé et croquant comme la carotte du petit lapin. Il s'accrochèrent tant et si bien qu'ils vécurent 6 années accrochés.

Il était une fois une ambulance qui roule dans la nuit avec à son bord l'une ou l'autre de ces deux ombres (quelle importance). Le véhicule roulait vite et fort mais c'était juste un jeu pour le chauffeur, car derrière c'etait déjà trop tard. Un petit rien s'était tranformé en tout, un ridicule bout de rien avait grandi dans les deux corps, une lente destruction programmé que rien n'arrête, surtout là-bas au pays du sable chaud.
Quelle ombre est morte de cette foutue saloperie, cela n'a au final vraiment pas d'importance, chacun se fera son histoire, sa grimace.

Fin

Il était une fois deux ombres

Il était une fois, quelques part dans un pays froid et austère qui avait connu la guerre.
Il était une fois une ombre qui n'avait plus de cœur, plus de cœur à rien.
Son occupation majeure consistait à ne rien faire, et elle le faisait bien.
Ou plutôt il le faisait bien, car cette ombre fuyante et courante le long des murs des métropoles était un homme, un garçon, un mâle.
Il était une fois un pays froid et austère qui avait connu la guerre.
Les chefs s'y succédaient sans peine, vendant des étoiles jaunes enveloppées dans du papier journal, journal qui commentait avec ferveur les exploits des travailleurs.
Même de ceux qui faisaient de l'argent en poussant une balle dans le filet à provision des ménagères, deux fois mères et demie.
On fit donc comprendre très vite à cette ombre, à cet homme que les grimaces qu'il faisait ne rimaient a rien, et que ce rien c'était déjà de trop.
Et s'il voulait rester il n'avait qu'à balayer devant sa porte et devant celle des ménagères !
C'est par un beau matin qu'il décida de choisir la porte B3, formulaire A412, direction dehors, bonjour chez vous, l'immigration du corps et de l'esprit pour allez faire ses grimaces ailleurs.
Il était une fois, un pays moite rempli d'ombre noire et chaude, d'insectes et de volailles libres.

Il était une fois une ombre pâle, toute froide de la nuit dans ce tube en fer qui vole au dessus des nuages (et aussi dedans), qui embrassait pour la première fois le continent de sable où dit on, rien faire c'est déjà rester en vie, passez votre chemin si vous voulez suer pour du papier.
(Il se trompait sur ce point mais ceci n'est pas de mon ressort et ne concerne pas notre histoire).
Ho qu'elles étaient tortueuses ces petites rues pleines d'un vent nouveau et de parfums inconnus.
Oh qu'elle était tendre cette brise légère apportant son flot de bruit magnifique car étrangère à cette ombre pâlotte en papillote.
Oh qu'elle était belle, enrobée dans son étoffe aux couleurs vives, tortillant des fesses sur le chemin du soleil.
Il était une fois une ombre noire et plantureuse, pieds nus dans la terre. Elle savait regarder derrière elle, sans tourner la tête, et arma son sourire avant de se retourner sur le voyageur charmé.
Ses deux grands yeux noirs se plantèrent dans le cœur du fainéant qui la suivait, elle le savait, elle le trouvait beau, si si.
Il était une fois deux ombres opposées, mais pas tant que ça, s'enlaçant à l'ombre d'un store de bois.
Des milliers de petites gouttes roulèrent cette nuit là sur leur corps. Et eux roulaient des yeux en se dévorant l'un l'autre.
Il se perdit en elle comme dans un cratère. Fente béante, mugissante et éruptive. Elle, ronde qu'elle était comme la terre, lui dressé et croquant comme la carotte du petit lapin.
Ils s'accrochèrent tant et si bien qu'ils vécurent 6 années accrochés.
Il était une fois une ambulance qui roule dans la nuit avec a son bord l'une ou l'autre de ces deux ombres, (quelle importance).
Le véhicule roulait vite et fort mais c'était juste un jeu pour le chauffeur, car derrière c'était déjà trop tard.
Un petit rien s'était transformé en tout, un ridicule bout de rien avait grandi dans les deux corps, une lente destruction programmée que rien n'arrête, surtout là bas au pays du sable chaud.
Quelle ombre est morte de cette foutue saloperie, cela n'a au final vraiment pas d'importance, chacun se fera son histoire, sa grimace.

Mme Belling savait tout! par XDK
*lapin, curmin, saltimbanque, fusée, patchwork*

La scène se déroule dans un État du Middle West des États-Unis, que je ne préciserai pas. L'époque? 1975... Avril 1975..., un jeudi ensoleillé, légère brise...
Avril 1975 donc. Ce jeudi, John B. partit à la ville chercher un lapin car au ranch Forfely, il faisait faim. John B., homme d'une cinquantaine d'année, casquette bleue (aucun logo) se trouvait donc dans sa vieille voiture (la marque n 'est pas très importante, surtout que moi et les voitures...enfin bref...). John B. sifflotant sur cette route désertique se dit qu'il ferai bien un tour chez madame Belling...

John B. arriva, se gara, claqua la porte, enleva sa casquette... Un coup de main dans les cheveux pour aplatir sa mêche rebelle... Madame Belling à la fenêtre.
En s'approchant doucement de la porte de Mme Belling, John B. fût étonné de voir étendu un patchwork sur la vieille rampe en bois...
John.b n'aime pas les patchwork... Mme Belling, bien sûr ne s'en doutait pas...
Mme Belling n'était pas une fusée, mais elle avait la douceur, cette douceur que John B. venait chercher (alors qu'à la base il devait aller chercher un lapin). Mme Belling répondait au doux prénom de Marguerite.
Marguerite ouvra la porte à John B., enfin essaya car la porte avait un leger problème de gond (vers le haut), ce qui eu tendance à énerver John B. qui arracha la porte.
Plus de gond, plus de pivot...
John.B se prit une claque de la part de Mme Belling qui appella des saltimbanques en uniformes bleus sur son vieux téléphone noir. John B. voulut se sauver afin d'éviter la rencontre avec ces drôles de saltimbanques payés par l'état de l'Ohio (cela me revient). Il prit la direction de sa voiture pour partir en 4ème vitesse afin d'oublier cette histoire de gond,... et surtout arriver avant 12h pour acheter le lapin...
Oui la lapin!

Quelques kilomètres après...
12h03... Plus de lapin...
12h04... Les saltimbanques arrivèrent...
12h05... Mme Belling qui n'était pas une fusée dénonça John B. et l'accusa d'avoir cassé la rampe de bois, et du coup écraser sa dernière oeuvre "patchworkienne"...
12h06... Fumée et douceur dans une cocotte chez mme Belling avec le lapin qu'elle était en train de préparer...
12h15... Sieste sur le divan...

The end

J'adore ces corrections en chassé croisé ^^

^^

Conte sans fin par le Saturnien
*mouchoir, musaraigne, purulent, rideau, & saperlipopette*

Qu'il est long et sinistre le hullulement de la musaraigne de Nouvelle-Guinée, le soir au fond des troncs de palétuviers, quand la lune rouge, d'avoir dû une fois de plus, montrer ses fesses au soleil en partance, s'est levée pour éclairer les monts sombres et tourmentés. Quel déchirement grinçant et sinistre qui éclate dans les tympans purulents des habitants de Gwantombé, alors que bon, hein, la nature c'est bien beau, mais à vivre tout les jours c'est autre chose...

Le petit Mouaffou, en sait quelque chose, lui qui seul dans son village, a pu voir la grande ville, s'est fait faucher ses colliers porte-bonheur, trois fois, par des citadins, ravis de lui faire visiter les bas quartiers, et s'est même retrouvé avec un bout de crotte d'éléphant dans le mouchoir en se réveillant dans un caniveau. Et pourtant Mouaffou, en rêve de sa ville, si grande et bruyante de ses cris de commerçants, de pétarades, de scooters quinquagénaires, et des hurlements des touristes qui découvrent que les coutûmes sexuelles locales tournent rarement à leur propre plaisir.
Alors Mouaffou, quitte son village, avec un balluchon de toîle, et profite de l'épaisseur de la nuit, pour suivre le chemin tracé depuis des décennies par les taxis brousses. Il s'aventure dans le territoire où la nature, enfin ce qu'il en reste, cède le pas aux habitations basses et blanches de béton rebondi, et arrive ainsi au faubourg de la grande cité. Là, une cabane de bois, où l'animation l'attire, des cris, des chants, c'est presque l'île aux enfants, si la musique n'était pas en rhytmes endiablés. Quelle invitation pour un adolescent épris de découvertes, il pousse le rideau qui faisait office de porte et entre.

Saperlipopette! à peine a-t'il franchi le seuil qu'un visage rouge et grimaçant, mi-chien mi-faisan, recouvert d'un patchwork au cumin, le tire à l'intérieur en lui prenant la main!
C'était le grand Koudouwaté, le démon de l'insouciance qui l'attendait là!

"Je t'y prends, petit drôle!" fit Koudouwaté. "Tu veux quitter la quiétude de ton village pour connaître le grand frisson, et là, tu t'es fait prendre! J'adore les proies naïves comme toi! Je te dévorerais bien, mais tu as de la chance, tu es le cinquième jeune homme que je coince ce soir, et je suis repu. Si tu ne me raconte pas une histoire qui puisse m'endormir, je fais une exception et te grignote quand même!"

Alors Mouaffou en balbutiant commença son histoire :
"Qu'il est long et sinistre le hullulement de la musaraigne de Nouvelle-Guinée, le soir au fond des troncs de palétuviers, quand la lune rouge, d'avoir dû une fois de plus, montrer ses fesses au soleil en partance, s'est levée pour éclairer les monts sombres et tourmentés..."

Fin