Une nouvelle ère de conteurs |
| | Veillée du 31/07/2011 | |
| | Auteur | Message |
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Fimbrethil Gardienne Bonzaï
Nombre de messages : 812 Age : 44 Profil : Bonsaï Date d'inscription : 06/12/2005
| Sujet: Veillée du 31/07/2011 Lun 2 Juil - 23:28 | |
| 31/07/2011 "En attendant les lucioles" par Tim
Il etait une fois
il ya tres longtemps
perdu au bout d'une petite route de terre bordée par un océan de feuilles
une petite maison ronde
C'est la que vivait la fée au collant rayées
Personne ne venait la voir. Et pour cause, elle s'était retirée là pour fuir le monde.
Une maladie la rongeait tout au fond d'elle.
Les quelques docteurs du pays qui avait essayé de la soigner avaient echoué
de remedes en remedes , de fiolettes en fiolettes, les unes aux couleurs vives, les autres qui bullaient.. remedes a base de plantes, decoctions hasardeuses, remedes de grand mere... tout avait echoué
Sa magie n'operait plus.
Sa magie de fée.
Son sourire s'etait eteint, et plus personne n'avait besoin d'elle.
Alors par un matin blafard, la fee aux collants rayés s'en était allé. Elle avait pris son baluchon.. pardon, ses deux baluchons, et silencieusement avait refermé la porte de sa tour blanche, et avait quitté la ville de la reine.
Sa silhouette disparu dans les brumes, et ses pas la conduirent vers cette petite maison.
Jour apres jour, elle tournait en bourrique, sifflant ses reserves d'hydromel, hurlant contre les murs de sa bicoque.
Elle qui portant avait tant donné, enfin c'etait en tout cas ce dont elle se rappelait.
Elle avait beau compter les jours de sa vie passé, les jours presents eux, ne se finissait que trop tard pour elle.
Elle veillait tard, attendant les feux follets qui ne venaient pas, et se reveillait le plus tard possible. Ainsi les journées passaient plus vite. Enfin l'esperait elle...
Sa magie s'etait envolée.
Sa magie s'etait son sourire.
c*
Et son sourire.; maintenant, elle s'en rappelait.
Son sourire, on lui avait volé.
Tout ces maladrins qui s'etait empressé de sonner a sa porte avec des questions pleins la bouche, des sortileges qu('ils voulaient!
A tous ces flibustiers sans eau, elle avait inlassablement donné son sourire, sa gaieté et sa magie.
Et eux l'avaient pris sans compter.
1,2,3... la voila finie dans un bois
Voleurs de sourire! Voleurs de magie! Narf : "(saleté de malandrins !)"
La voila sa maladie, se dit elle en regardant la derniere goutte d'hydromel tomber a ses pieds, du goulot de sa bouteille renversée
c'est la rage!
La rage contre ses vils, la rage contre la ville, la rage contre le monde.
mais il n'y avait personne aux alentours, elle etait seule au bout de cette route perdue dans un océan de feuille.
Et contre elle, elle tourna cette rage.
Se saissant d'une feuille blanche, ou son inspiration ne voulait plus se coucher, elle trancha delicatemment et savamment ses poignets.
Regardant couler son sang a ses pieds, la fée aux collants rayés, se sentit portée.
Ce fut sa derniere envolée.
FIN | |
| | | Fimbrethil Gardienne Bonzaï
Nombre de messages : 812 Age : 44 Profil : Bonsaï Date d'inscription : 06/12/2005
| Sujet: Re: Veillée du 31/07/2011 Lun 2 Juil - 23:28 | |
| 31/07/2011 "Portée par le vent" par Tornade Verte
Voici l'histoire simple d'une petite fille de 5 ans
elle vivait dans une ferme isolé de l'évolution du monde
la réalité pour elle s'était le vent, les champs, sa famille qui travaille en permanence et la solitude
cette environnement lui plaisait beaucoup.
Elle n'avais pas de soucis à se faire, on ne lui demandait rien, elle était libre
Son imaginaire était aussi vaste que les paysages qui l'entouraient
elle aimait les chevalier, les pirates, et toutes sortes de méchants
ce qui l'éloignait des autres enfants qui la trouvaient étrange
eux qui aimaient tuer les méchants s'en prenait à elle régulièrement
Un jour qu'elle fuyait en riant une bande de garçon, à qui elle avait dit que le diable allait venir leur griller le cerveau, bien décidé à lui faire manger l'herbe,
elle s'enfonça loin dans les champs.
Elle courait vite et le vent l'aidait dans ces moment là en la poussant toujours plus loin et plus fort
Elle avait dépassé depuis longtemps le terrain familial et ne reconnaissait plus le paysage
C'est là qu'elle aperçu un épouvantail
il était grand, abimé
avec des vêtements déchiré par les oiseaux qui n'avaient plus peur de lui depuis longtemps
quand elle le regardait elle se sentait triste
il n'arrivait plus à faire peur et personne ne s'occupait de lui
La petite fille lui parla. Lui raconta sa vie, ses histoires, ses rêves et ses douleurs.
L'épouvantail ne bougeait pas mais on aurait dit qu'il écoutait
elle lui dit au revoir et lui promis de revenir
se qu'elle fit plusieurs fois, lui changeant ses vêtements
réparant ses bras
chassant les oiseaux
Moonface Koa
Tim : "cui cui"
Au bout de quelques semaines l'épouvantail avait retrouvé sa grandeur d'antan et une étrange
force
Quand elle revint un matin, la petite fille vit de la colle émergent des bras de l'épouvantail
ne comprenant pas et ne se posant pas plus de question elle apporta des seaux afin de la récolter et de s'en servir
Avec celle ci elle fit un abri à l'épouvantail, collant entre elles des branches qu'elle allait chercher dans le bois proche.
Les semaines passèrent ainsi et les gens du village finir par se demander ou courait si souvent la fille du vent.
Ils envoyèrent des enfants pour la suivre discrètement et rapporter se qu'elle faisait.
Ils mirent longtemps à trouver parce qu'ils se faisaient semer à chaque fois.
Mais un jour ils furent guidé par la pointe d'un gigantesque édifice de bois
Ils trouvèrent la petite fille endormi à même le sol, fatigué mais heureuse d'avoir terminé la maison qui devait protéger l'épouvantail des oiseaux du monde entier
pour qui ne se fasse plus jamais agresser.
Les enfants rapportèrent se qu'ils avaient vu.
Les paysans virent là l'oeuvre du diable.
Ils décidèrent de bruler l'enfant sur le bucher qu'elle avait créé.
Même ses parents ne la défendirent pas.
Tous le village se retrouva autour du chateau de bois
on déposa la fillette au sommet et on mit le feu à la base
C'est alors que l'épouvantail se mit à produire de sa colle par tous les orifices en telle quantité et avec une telle rapidité qu'elle étouffa le feu et pris tous les villageois au pièges
jusqu'à les emprisonner complètement
La fillette était sauve mais elle ne pouvait plus descendre. L'épouvantail l'avait protéger au prix de la vie de tous les villageois.
Elle se puni en restant définitivement dans sa forteresse au milieu du champs.
Fin | |
| | | Fimbrethil Gardienne Bonzaï
Nombre de messages : 812 Age : 44 Profil : Bonsaï Date d'inscription : 06/12/2005
| Sujet: Re: Veillée du 31/07/2011 Lun 2 Juil - 23:29 | |
| 31/07/2011 "Le porteur d'eau" par Narf
Le doux crépitement du feu me rappelle de loigntains souvenirs
Ceux d'un foyer oublié où vivaient mes songes Il y avait cette fille, blonde ou brune je ne me rappelle plus bien
Tim : "=° blonde"
son odeur portait la marque du printemps
Cela me fait sourire
j'ai pourtant oublié tout le reste, mais j'ai encore ce souvenir
il me porte, me protège. Un cocon fais de coton où je m'endors tout les soirs
Il a fallu que je m'en aille
Même si je n'ai pas la certitude d'y avoir été un jour. Es-ce vraiment un souvenir vécu ? Je l'ai peut être inventé pour supporter le voyage.
Ah le feu faiblit, il va bientot falloir que j'aille chercher un peu de bois
Sa chaleur danse encore sur mon visage, je peux encore profité de mes reflexions, juste un peu encore, encore de ce rêve. Combien de temps cela fait-il déja que je n'ai pas dormi?
Cela n'a plus d'importance, tant que j'ai cet espoir.
Trouver un jour un foyer, avec une douce femme à aimer. Blonde ou brune, peut importe...
Es-ce réellement un espoir, ou bien un souvenir? je ne sais plus très bien...
J'aurais peut-être du suivre le troupeau
Ces moutons sont morts, ils ont de la chance.
Il commence à faire froid, le feu faiblit et le vent se lève
sur mes main du givre commence à se former, il faudrait que je ravive la flamme
il faudrait...
j'ai fini la derniere conserve de toute facon De l'andouillette je crois.
Tim : "8P"
c'est amusant, les conserves sont le seul signe de civilisation que l'on trouve encore dans ce monde
C'est la seule chose qui nous permet encore de survivre
ca et ce rêve
cet espoir
ce souvenir
qoi que ce soit
bon, je vais m'assoupir, demain je marcherais encore. Et peut être, sait-on jamais. Peut être...
bonne nuit. Fin | |
| | | Fimbrethil Gardienne Bonzaï
Nombre de messages : 812 Age : 44 Profil : Bonsaï Date d'inscription : 06/12/2005
| Sujet: Re: Veillée du 31/07/2011 Dim 12 Mai - 3:35 | |
| En attendant les lucioles, par Tim le gnome
l était une fois, il y a très longtemps, perdue au bout d'une petite route de terre bordée par un océan de feuilles une petite maison ronde. C'est là que vivait la fée au collants rayés. Personne ne venait la voir. Et pour cause, elle s'était retirée là pour fuir le monde.
Une maladie la rongeait tout au fond d'elle. Les quelques docteurs du pays qui avaient essayé de la soigner avaient échoué. De remèdes en remèdes , de fiolettes en fiolettes, les unes aux couleurs vives, les autres qui bullaient.. remèdes a base de plantes, décoctions hasardeuses, remèdes de grand- mères... Tout avait échoué. Sa magie n’opérait plus. Sa magie de fée. Son sourire s’était éteint, et plus personne n'avait besoin d’elle. Alors par un matin blafard, la fée aux collants rayés s'en était allée. Elle avait pris son baluchon, pardon, ses deux baluchons, et silencieusement avait refermé la porte de sa tour blanche, et avait quitté la ville de la reine. Sa silhouette disparut dans les brumes, et ses pas la conduisirent vers cette petite maison.
Jour après jour, elle tournait en bourrique, sifflant ses réserves d'hydromel, hurlant contre les murs de sa bicoque. Elle qui portant avait tant donné, enfin c’était en tout cas ce dont elle se rappelait. Elle avait beau compter les jours de sa vie passée, les jours présents eux, ne se finissaient que trop tard pour elle. Elle veillait tard, attendant les feux follets qui ne venaient pas, et se réveillait le plus tard possible. Ainsi les journées passaient plus vite. Enfin l’espérait elle...
Sa magie s’était envolée.
Sa magie c’était son sourire.
Et son sourire, maintenant, elle s'en rappelait.
Son sourire, on lui avait volé.
Tout ces malandrins qui s’étaient empressés de sonner a sa porte avec des questions plein la bouche, des sortilèges qu'ils voulaient! A tous ces flibustiers sans eau, elle avait inlassablement donné son sourire, sa gaieté et sa magie. Et eux les avaient pris sans compter.
1,2,3... la voila finie dans un bois
Voleurs de sourire! Voleurs de magie!
Là voilà sa maladie, se dit-elle en regardant la dernière goutte d'hydromel tomber a ses pieds, du goulot de sa bouteille renversée.
C'est la rage!
La rage contre ces vils, la rage contre la ville, la rage contre le monde.
Mais il n'y avait personne aux alentours, elle était seule au bout de cette route perdue dans un océan de feuilles. Et contre elle, elle tourna cette rage. Se saisissant d'une feuille blanche, ou son inspiration ne voulait plus se coucher, elle trancha délicatement et savamment ses poignets. Regardant couler son sang a ses pieds, la fée aux collants rayés, se sentit porter.
Ce fut sa dernière envolée. | |
| | | Fimbrethil Gardienne Bonzaï
Nombre de messages : 812 Age : 44 Profil : Bonsaï Date d'inscription : 06/12/2005
| Sujet: Re: Veillée du 31/07/2011 Dim 12 Mai - 4:06 | |
| Portée par le vent, par Venus
Voici l'histoire simple d'une petite fille de cinq ans. Elle vivait dans une ferme isolée de l'évolution du monde. La réalité pour elle c'était le vent, les champs, sa famille qui travaillait en permanence et la solitude. Cet environnement lui plaisait beaucoup. Elle n'avait pas de soucis à se faire, on ne lui demandait rien, elle était libre. Son imaginaire était aussi vaste que les paysages qui l'entouraient. Elle aimait les chevaliers, les pirates, et toutes sortes de méchants, ce qui l'éloignait des autres enfants qui la trouvaient étrange. Eux qui aimaient tuer les méchants s'en prenaient à elle régulièrement.
Un jour qu'elle fuyait en riant une bande de garçons, à qui elle avait dit que le diable allait venir leur griller le cerveau, bien décidés à lui faire manger l'herbe, elle s'enfonça loin dans les champs. Elle courait vite et le vent l'aidait dans ces moment là en la poussant toujours plus loin et plus fort. Elle avait dépassé depuis longtemps le terrain familial et ne reconnaissait plus le paysage. C'est là qu'elle aperçut un épouvantail. Il était grand, abîmé, avec des vêtements déchirés par les oiseaux qui n'avaient plus peur de lui depuis longtemps. Quand elle le regardait elle se sentait triste. Il n'arrivait plus à faire peur et personne ne s'occupait de lui. La petite fille lui parla, lui raconta sa vie, ses histoires, ses rêves et ses douleurs. L'épouvantail ne bougeait pas mais on aurait dit qu'il écoutait. Elle lui dit au revoir et lui promit de revenir. Ce qu'elle fit plusieurs fois, lui changeant ses vêtements, réparant ses bras, chassant les oiseaux. Au bout de quelques semaines l'épouvantail avait retrouvé sa grandeur d'antan et une étrange force. Quand elle revint un matin, la petite fille vit de la colle émergeant des bras de l'épouvantail. Ne comprenant pas et ne se posant pas plus de questions, elle apporta des seaux afin de la récolter et de s'en servir. Avec celle ci elle fit un abri à l'épouvantail, collant entre elles des branches qu'elle alla chercher dans le bois proche. Les semaines passèrent ainsi et les gens du village finirent par se demander ou courait si souvent la fille du vent. Ils envoyèrent des enfants pour la suivre discrètement et rapporter se qu'elle faisait. Ils mirent longtemps à trouver parce qu'ils se faisaient semer à chaque fois. Mais un jour ils furent guidés par la pointe d'un gigantesque édifice de bois. Ils trouvèrent la petite fille endormie à même le sol, fatiguée mais heureuse d'avoir terminé la maison qui devait protéger l'épouvantail des oiseaux du monde entier, pour qu'il ne se fasse plus jamais agresser. Les enfants rapportèrent se qu'ils avaient vu.
Les paysans virent là l’œuvre du diable. Ils décidèrent de brûler l'enfant sur le bûcher qu'elle avait créé. Même ses parents ne la défendirent pas. Tout le village se retrouva autour du château de bois. On déposa la fillette au sommet et on mit le feu à la base. C'est alors que l'épouvantail se mit à produire de sa colle par tous les orifices en telle quantité et avec une telle rapidité qu'elle étouffa le feu et prit tous les villageois au piège, jusqu'à les emprisonner complètement. La fillette était sauve mais elle ne pouvait plus descendre. L'épouvantail l'avait protégée au prix de la vie de tous les villageois. Elle se punit en restant définitivement dans sa forteresse au milieu du champ.
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| | | Fimbrethil Gardienne Bonzaï
Nombre de messages : 812 Age : 44 Profil : Bonsaï Date d'inscription : 06/12/2005
| Sujet: Re: Veillée du 31/07/2011 Dim 12 Mai - 4:18 | |
| Le porteur d'eau par Narf
Le doux crépitement du feu me rappelle de lointains souvenirs. Ceux d'un foyer oublié où vivaient mes songes. Il y avait cette fille, blonde ou brune je ne me rappelle plus bien. Son odeur portait la marque du printemps. Cela me fait sourire. J'ai pourtant oublié tout le reste, mais j'ai encore ce souvenir. Il me porte, me protège. Un cocon fait de coton où je m'endors tout les soirs.
Il a fallu que je m'en aille.
Même si je n'ai pas la certitude d'y avoir été un jour. Est-ce vraiment un souvenir vécu ? Je l'ai peut- être inventé pour supporter le voyage.
Ah le feu faiblit, il va bientôt falloir que j'aille chercher un peu de bois.
Sa chaleur danse encore sur mon visage, je peux encore profiter de mes réflexions, juste un peu encore, encore de ce rêve. Combien de temps cela fait-il déjà que je n'ai pas dormi?
Cela n'a plus d'importance, tant que j'ai cet espoir.
Trouver un jour un foyer, avec une douce femme à aimer. Blonde ou brune, peut importe...
Est-ce réellement un espoir, ou bien un souvenir? je ne sais plus très bien...
J'aurais peut-être dû suivre le troupeau. Ces moutons sont morts, ils ont de la chance. Il commence à faire froid, le feu faiblit et le vent se lève. Sur mes mains du givre commence à se former, il faudrait que je ravive la flamme.
Il faudrait...
J'ai fini la dernière conserve de toute façon. De l'andouillette je crois. C'est amusant, les conserves sont le seul signe de civilisation que l'on trouve encore dans ce monde. C'est la seule chose qui nous permet encore de survivre. ça et ce rêve, cet espoir, ce souvenir, quoi que ce soit.
Bon, je vais m'assoupir, demain je marcherais encore. Et peut être, sait-on jamais. Peut être... Bonne nuit. | |
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| Sujet: Re: Veillée du 31/07/2011 | |
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